Edouard, Auguste, Bernardin du Mesnildot
1833 - 1910
- Informations générales
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- Né le 21 décembre 1833 à Anneville-en-saire (Manche - France)
- Décédé le 3 février 1910 à Anneville-en-saire (Manche - France)
1833 - 1910
Député de 1885 à 1889, né à Anneville (Manche) le 21 décembre 1833, grand propriétaire et agronome distingué de la Manche, maire d'Anneville, conseiller général du canton de Quettehou depuis 1866, et plusieurs fois président de la commission de la voirie vicinale de ce conseil, il se présenta à la députation, comme candidat conservateur, le 21 août 1881, dans l'arrondissement de Valognes, où il échoua avec 6,264 voix contre 8,482 à M. Hervé Maugon, républicain.
Porté sur la liste conservatrice de la Manche, le 4 octobre 1885, il fut élu député de ce département, le 8e et dernier, par 57,001 voix (109,795 votants, 139,724 inscrits). Il prit place à la droite monarchiste, combattit la politique scolaire et coloniale du gouvernement, et se prononça, dans la dernière session,
- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 21 décembre 1833 à Anneville-en-Saire (Manche), mort le 3 février 1910 à Anneville-en-Saire.
Député de la Manche de 1885 à 1889. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 356.)
Au renouvellement de 1889, Edouard Du Mesnildot fut réélu dans l'arrondissement de Valognes, par 7.650 voix contre 7.492 à François de Lagorsse, sur 15.240 votants. Celui-ci demanda l'invalidation d'Edouard Du Mesnildot qui l'avait accusé d'être le fils d'un sujet autrichien. Du Mesnildot ayant été condamné en correctionnelle et en appel pour diffamation, la Chambre républicaine n'hésita pas à invalider ce monarchiste dont les opinions n'étaient pas à son goût. Lors de l'élection partielle du 26 janvier 1890 qui suivit, Lagorsse l'emporta avec 7.744 voix sur 14.572 votants contre 6.789 à Du Mesnildot.
Il se retira alors de la politique et mourut le 3 février 1910 à Anneville, à l'âge de 72 ans.