Charles Meunier-Surcouf
1869 - 1956
Né le 12 septembre 1869 à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord).
Député des Côtes-du-Nord de 1913 à 1919.
Sénateur des Côtes-du-Nord de 1931 à 1939.
Charles Meunier était plus connu dans les milieux parlementaires sous le nom de Meunier-Surcouf. Ses études le menèrent à l'Ecole polytechnique.
Industriel, père de trois enfants, il consacra une grande partie de sa vie aux affaires publiques.
C'est à la faveur d'une élection partielle - Limon, député de la 2e circonscription de Saint-Brieuc, venant d'être élu sénateur - que Meunier-Surcouf entre à la Chambre des députés. Le 4 mai 1913, il obtient en effet 10.004 voix contre 5.554 à M. Saintilan sur 18.940 votants. Les élections générales du 26 avril 1914 confirment ce succès et donnent à Meunier-Surcouf 10.772 voix contre 7.517 à son même adversaire sur 18.567 votants.
Quand on s'appelle Meunier-Surcouf, à quoi peut-on s'intéresser sinon à la marine ? C'est évidemment à cette activité qu'il consacre la majeure partie de son temps.
Il ne néglige pas pour autant les autres domaines de l'activité nationale. C'est ainsi qu'il intervient à propos de la durée du service dans l'armée active, des contingents à affecter aux chemins ruraux, des travaux publics, de l'intérieur, de l'assistance aux familles nombreuses, des chemins de fer de l'Etat, etc…
La guerre de 1914 éclate. Meunier-Surcouf est membre de la commission de l'armée, de la commission des marchés, de la commission de contrôle des questions ces projets se rattachant au ravitaillement et aux réquisitions.
Meunier-Surcouf ne se représente pas aux élections législatives de 1919. Il sera candidat à celles de 1928, mais sans succès.
Le 8 novembre 1931, c'est aux élections sénatoriales qu'il se présente, en remplacement de M. Servain, décédé. Il a plus de chance puisqu'il est élu sénateur des Côtes-du-Nord au premier tour, remportant 665 suffrages sur 1.240 votants. Il s'inscrit au groupe de la gauche démocratique.
Il est membre de la commission des travaux publics. C'est à ce titre qu'il interviendra à de nombreuses reprises à la tribune de la Haute Assemblée ; c'est en son nom qu'il rédige plusieurs rapports, par exemple sur la circulation des wagons-poste et l'acheminement des colis postaux, sur l'assurance obligatoire des propriétaires d'automobiles contre les accidents causés aux tiers, sur les retraites des agents des chemins de fer secondaires et des tramways, sur la réglementation de l'affrètement en navigation intérieure, sur l'exploitation des services publics réguliers de transports.
En 1936, il est nommé membre de la commission de l'armée. Il intervient et dépose des amendements à propos de la nationalisation de la fabrication des matériels de guerre. L'année suivante, il est membre de la commission des colonies, tout en conservant son poste à celle de l'armée et à celle des travaux publics. En 1938, il devient vice-président de cette dernière.
Il se représente aux élections sénatoriales du 23 octobre 1938, mais il est battu.
Il était officier de la Légion d'honneur, titulaire de la médaille militaire et de la croix de guerre.
Date de mise à jour: mars 2014
Né le 12 septembre 1869 à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord)
Décédé le 4 janvier 1956 à Paris (16ème)
Député des Côtes-du-Nord de 1913 à 1919
Sénateur des Côtes-du-Nord de 1931 à 1939
(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VII, p. 2449)
Charles Meunier-Surcouf est décédé le 4 janvier 1956 à Paris.