Louis Meyer

1868 - 1939

Informations générales
  • Né le 1er juillet 1868 à Walscheid (Moselle - France)
  • Décédé le 7 avril 1939 à Walscheid (Moselle - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Moselle
Groupe
Entente républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Moselle
Groupe
Démocrates

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 1er juillet 1868 à Walscheid (Moselle), mort le 7 avril 1939 à Walscheid.

Député de la Moselle de 1919 à 1928.

Né deux ans avant la guerre de 1870 et l'annexion de l'Alsace-Lorraine, Louis Meyer a vécu la première partie de sa vie sous l'occupation allemande. Et c'est sous cette occupation que se déroula également la première phase de sa carrière politique.

Etabli comme négociant en vins à Walscheid, son bourg natal, il en devint rapidement le maire, puis fut élu au Conseil général de la Moselle en 1908. En 1911, il entrait au Landtag d'Alsace-Lorraine. Situation difficile, années douloureuses qu'il évoqua plus tard à la tribune de la Chambre lorsque la victoire de 1918 rendit à la France les départements annexés.

En effet, les élections du 16 novembre 1919 virent, dès le premier tour de scrutin, triompher dans le département de la Moselle la liste d'union républicaine lorraine qui comprenait Louis Meyer. Il recueillait personnellement 62.008 voix sur 96.099 suffrages exprimés. Parmi ses colistiers, deux noms célèbres : Robert Schuman et Guy de Wendel.

Louis Meyer s'inscrivit au groupe de l'entente républicaine démocratique. Membre de la commission d'Alsace-Lorraine, de la commission des mines et de la force motrice et de celle du commerce et de l'industrie, il infléchit son action parlementaire selon deux directions. D'une part, l'intérêt qu'il portait à sa « petite patrie » se traduisit par sa participation aux débats budgétaires sur les services d'Alsace-Lorraine, le dépôt d'une proposition de résolution concernant les droits en matière forestière des usagers de l'ancien comté de Dabo, un rapport sur un projet de loi créant une trésorerie générale à Metz. D'autre part, sur un plan plus général, des problèmes tels que l'impôt visant les professions non commerciales ou la réglementation concernant les bouilleurs de cru, retinrent son attention.

En 1924, il fut réélu le 11 mai, au premier tour des élections, sur la liste d'union républicaine lorraine. Il recueillit personnellement 57.141 voix sur 113.434 suffrages exprimés.

Inscrit au groupe des démocrates, il participa aux travaux de la commission du commerce et de l'industrie, de celle des comptes définitifs et des économies. de la commission d'Alsace-Lorraine. Les deux aspects de son action parlementaire se retrouvent au cours de cette législature.

D'une part, il déposa une proposition de loi pour aider les habitants de Dabo victimes d'orages de grêle et prit part aux débats budgétaires sur les services d'Alsace-Lorraine. D'autre part, il intervint notamment dans la discussion de projets fiscaux (taxe sur le chiffre d'affaires), postaux (exploitation de servi ces maritimes postaux entre la France, le Mexique, les Antilles et l'Amérique centrale) ou douaniers (modification du tarif général des douanes).

Les élections de 1929, avec le retour au scrutin d'arrondissement, le virent affronter Emile Peter, conseiller général de Sarrebourg. Ce fut ce dernier qui l'emporta, au second tour de scrutin, par 6.800 voix contre 6.285 à Louis Meyer. Il ne devait plus se représenter aux élections législatives et mourut à 71 ans, le 7 avril 1939, à Walscheid, peu de temps avant le début de la seconde guerre mondiale.