André dit Adrien Michel

1844 - 1932

Informations générales
  • Né le 2 janvier 1844 à Raucoules (Haute-Loire - France)
  • Décédé le 15 septembre 1932 à Yssingeaux (Haute-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Haute-Loire

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 2 janvier 1844 à Raucoules (Haute-Loire), mort le 15 septembre 1932 à Yssingeaux (Haute-Loire).

Député de la Haute-Loire de 1902 à 1906.

Adrien Michel a 26 ans lorsque éclate la guerre de 1870. Il vient d'être reçu docteur de la Faculté de médecine de Paris avec une thèse sur la réduction des hernies en masse. Engagé volontaire pour la durée de la guerre, il va faire la campagne de 1870 comme médecin aide-major. Versé au 16e de ligne, dont le dépôt était au Puy, il est chargé du conseil de révision des mobilisés du département puis est envoyé à l'armée de l'Est. Il participe à tous les combats livrés autour de Dijon, puis au siège d'Auxonne où il demeure jusqu'à la conclusion de la paix.

Revenu se fixer à Yssingeaux, chef-lieu de la circonscription où sa famille vit depuis plusieurs générations, il débute dans la vie politique locale en occupant, de 1884 à 1895, les fonctions de conseiller d'arrondissement. Elu maire de sa ville en 1889, il conserve ce poste jusqu'en 1893 puis représente le canton de Montfaucon-en-Velay au Conseil général, de 1902 à 1906.

Lors des élections législatives du 27 avril 1902, sollicité par ses amis du comité de l'union libérale, il pose sa candidature « franchement indépendante, libérale et antiministérielle ». Il est élu au premier tour de scrutin par 10.615 voix contre 10.320 à Binachon, sur 21.037 votants.

Lors de l'examen du budget de 1906, il demande l'ouverture d'un crédit pour venir en aide aux familles pauvres de 7 enfants au moins et invite le gouvernement à encourager par des subventions les départements agricoles qui voudront créer des écoles ménagères et des laiteries ambulantes. Il est enfin entendu dans la discussion des interpellations sur les événements survenus à Boeschêpe (Nord) à l'occasion de l'inventaire de l'église.

De nouveau candidat aux élections générales de 1906, il n'obtient que 6.671 , voix contre 9.264 à Néron, républicain libéral qui est élu au second tour. Il quitte alors définitivement la scène politique.

Il meurt à Yssingeaux le 15 septembre 1932 à l'âge de 88 ans.