Augustin Michel
1882 - 1970
* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936
Né le 26 avril 1882 à Yssingeaux (Haute-Loire). Député de la Haute-Loire de 1932 à 1942.
Fils d'Adrien Michel, député d'Yssingeaux, Augustin Michel, avocat, docteur en droit, fut vite attiré par la vie publique ; maire de sa ville natale de 1929 à 1944, conseiller général de 1927 à 1939, il se présenta aux élections législatives des 1er et 8 mai 1932 au titre de la fédération républicaine de France.
Au premier tour de scrutin, sur 21.189 inscrits et 16.476 votants, il obtint 6.318 suffrages contre 5.894 à Antier, 3.393 à Joubert-Peyrot et 523 à Délabre. Au second tour, il fut élu à une majorité très relative : sur 21.383 inscrits et 17.107 votants, il rassembla 7.481 voix contre Antier 7.458, Joubert-Peyrot 1.815 et 220 bulletins divers ou nuls.
Aux élections de 1936 - et dans la même circonscription - il l'emporta facilement au premier tour malgré le nombre des concurrents : sur 21.298 inscrits, 17.385 votants, il obtint 9.346 suffrages contre Scelles 2.778, de Félice 1.795, Vacher 1.253, Roméas 1.083, Morel 628 et 502 bulletins divers ou nuls.
Inscrit à la Chambre au groupe de la fédération républicaine, il appartint aux commissions du commerce et de l'industrie, de la législation, de l'administration générale, des P.T.T.
Les quelques propositions qu'il déposa au cours de ces deux législatures le montrent surtout préoccupé de problèmes précis comme : l'admission temporaire des textiles, la semaine de quarante heures, la retraite des vieillards, les indemnités des témoins en justice, les accidents du travail dans les exploitations forestières.
Au contraire, il mit à profit ses talents d'avocat au cours de débats plus vastes, comme la réduction du prix des baux, le redressement budgétaire par la taxation des revenus des professions libérales, la suppression des tribunaux inoccupés, la liberté de l'enseignement, le choix de l'arme des aînés de familles de cinq enfants, la réforme fiscale, la correspondance des nationaux espagnols, la liberté de la presse, la défense nationale, la hausse des prix, le budget de la justice, l'agriculture des pays de montagne, l'élevage, les loyers, les méthodes des agents du fisc.
Le 10 juillet 1940, Augustin Michel termina sa vie parlementaire en votant la loi constitutionnelle accordant les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.
Né le 26 avril 1882 à Yssingeaux (Haute-Loire)
Décédé le 18 septembre 1970 à Yssingeaux
Député de la Haute-Loire de 1932 à 1942
(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français, 1889-1940, Tome VII, p. 2454)
Augustin Michel meurt à Yssingeaux, ville dont il avait été le maire pendant quinze ans, le 18 septembre 1970, à l'âge de 88 ans.