Henri Mignot-Bozérian

1878 - 1938

Informations générales
  • Né le 4 juillet 1878 à Cloyes (Eure-et-Loir - France)
  • Décédé le 16 octobre 1938 à Autheuil (Eure-et-Loir - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 5 mai 1912 au 31 mai 1914
Département
Eure-et-Loir
Groupe
Gauche démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Eure-et-Loir
Groupe
Gauche démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Eure-et-Loir
Groupe
Gauche républicaine démocratique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 4 juillet 1878 à Cloyes (Eure-et-Loir), mort le 16 octobre 1938 à Autheuil (Eure-et-Loir).

Député d'Eure-et-Loir de 1912 à 1924.

Agriculteur de son état, Mignot-Bozerian était maire d'Autheuil et conseiller d'arrondissement lorsqu'il se présenta à l'élection législative partielle d'avril 1912 destinée à pourvoir au remplacement de Baudet, devenu sénateur. Il fut élu au second tour de scrutin, avec 7.194 voix contre 6.817 à Dupré.

A la Chambre, il s'inscrivit au groupe de la gauche démocratique et fit partie de la commission de l'armée. Il déposa une proposition de loi tendant à attribuer à tous les chefs de famille nombreuse une rente proportionnelle au nombre d'enfants, à partir du quatrième.

Au renouvellement de 1914, il fut réélu dès le premier tour, avec 8.446 voix contre 6.019 à Rives. De nouveau membre de la commission de l'armée, il devint secrétaire de la Chambre en 1917 et reconduit dans ses fonctions l'année suivante.

Il intervint en différentes occasions en séance publique, notamment sur : l'organisation de la production du blé, l'état défectueux des services automobiles, le vote par correspondance.

La consultation de 1919 lui fut encore favorable : il fut réélu sur la liste de Gabriel Maunoury, recueillant personnellement 27.291 voix sur 54.014 votants.

Au cours de cette législature, il resta un membre très actif de la commission de l'armée et entra à celle de l'agriculture. On lui doit une proposition de loi tendant à modifier la loi de 1907 relative à la surveillance et au contrôle des sociétés de capitalisation, ainsi qu'un rapport sur un projet de loi concernant le recensement, le classement et la réquisition des voitures automobiles.

A la tribune, il aborde de nombreux sujets, parmi lesquels on relève la création de nouvelles ressources fiscales, l'avance de l'heure légale, la taxe sur les automobiles.

Mignot-Bozerian perdit son siège aux élections de 1924, la liste républicaine d'union nationale sur laquelle il était candidat ayant été battue par la liste d'union des gauches conduite par Maurice Viollette.

Il mourut le 16 octobre 1938 à Autheuil à l'âge de 60 ans.