Jules Mitton

1870 - 1955

Informations générales
  • Né le 25 novembre 1870 à Saint-firmin-des-bois (Loiret - France)
  • Décédé le 29 novembre 1955 à Courtalain (Eure-et-Loir - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 8 décembre 1929 au 31 mai 1932
Département
Eure-et-Loir
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 1er mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Eure-et-Loir
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 26 avril 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Eure-et-Loir
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né le 25 novembre 1870 à Saint-Firmin-des-Bois (Loiret).

Député d'Eure-et-Loir de 1929 à 1942.

Vétérinaire, maire de Courtalain et conseiller général d'Eure-et-Loir, Jules Mitton se présente pour la première fois à la députation le 8 décembre 1929 lors d'une élection partielle organisée dans la circonscription de Châteaudun pour remplacer Peigné, radical, décédé.

Au premier tour de scrutin, il obtient 5.555 voix contre 3.904 à Texier et 2.726 à Bucard, sur 18.775 inscrits et 14.764 votants. Il l'emporte au second par 7.591 voix contre 6.696 à Texier, sur 14.529 votants.

Jules Mitton s'inscrit au groupe républicain radical et radical-socialiste et est nommé membre de la commission de l'hygiène. Il prend part à la discussion du budget de l'Agriculture pour 1931-1932 et du projet de loi sur la prophylaxie de la tuberculose des bovidés.

Aux élections de 1932, il affirme que le seul remède à la crise financière est dans la déflation des finances publiques et se déclare résolument pour la politique de Briand. « Ni réaction, ni révolution », telle est sa formule. Il est élu au premier tour, le 1er mai, par 10.444 voix contre 18.924 inscrits et 16.454 votants. Il en sera de même le 26 avril 1936 où il recueillera 8.267 voix, contre 6.146 à Quériault et 1.528 à Sédillot, sur 18.843 inscrits et 16.372 votants.

Il veut qu'il soit mis fin « à la désastreuse politique de superdéflation commencée par M. Doumergue ». Constatant que « depuis le coup de force fasciste du 6 février nous avons vécu sous la menace de la guerre civile » et « qu'il s'en est fallu de peu qu'un régime de dictature fût instauré en notre pays de liberté », il propose de continuer l'œuvre d'assainissement civique et de défense républicaine commencée par le gouvernement Sarraut. « Pas de fascisme ! Pas de dictature ! Pas de guerre ! » s'écrit-il.

A la Chambre, Jules Mitton retrouve le groupe radical et la commission de l'hygiène et devient membre de la commission des P.T.T. et de la commission de l'agriculture. Il rapporte le projet de loi relatif à l'exercice de la médecine vétérinaire, intervient dans la discussion d'interpellations sur la politique agricole du gouvernement et de projets et propositions de loi relatifs à l'agriculture : primes d'encouragement pour les blés indigènes, organisation, assainissement et défense du marché du blé.

Le 10 juillet 1940, au Congrès de Vichy, il vote les pouvoirs constituants demandés par le maréchal Pétain.

Jules Mitton est chevalier de la Légion d'honneur.




Né le 25 novembre 1870 à Saint-Firmin-des Bois (Loiret)
Décédé le 29 novembre 1955 à Courtalain (Eure-et-Loir)

Deputé d'Eure-et-Loir de 1929 à 1942

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome II, p. 2480,2481)

Lors de la débâcle de 1940, Jules Mitton se replie successivement à Tours, à Bordeaux et à Vichy. Rentré à Courtalain le 2 août 1940, c'est pour y retrouver sa maison pillée.

Révoqué de ses fonctions de maire par le gouvernement de Vichy, Jules Mitton ne participe plus à la vie politique. Néanmoins, il continue de militer au sein du Parti radical jusqu'à sa mort, survenue le 29 novembre 1955, à l'âge de 85 ans.