Henri Guillemin de Monplanet
1874 - 1962
Né le 23 novembre 1874 à Saint-Savin-sur-Gartempe (Vienne).
Député de la Vienne de 1914 à 1919.
Après de solides études secondaires, Henri de Monplanet obtint sa licence en droit et prépara le concours de l'inspection des finances où il fut admissible. Il entra alors à l'inspection de la Banque de France et poursuivit sa carrière civile en qualité d'administrateur de plusieurs sociétés minières et bancaires. Son père ayant été maire de Montmorillon, il s'intéressa à son tour aux affaires publiques et devint conseiller municipal de Brigueil-le-Chantre et conseiller général du canton de Montmorillon.
En 1906 il se présenta pour la première fois aux élections générales législatives, toujours dans la circonscription de Montmorillon, où il fut battu de très peu par le député sortant Corceray, qui obtint 9.052 voix au premier tour alors qu'il n'en recueillait lui-même que 8.729.
Lors des élections générales de 1910, l'union des libéraux de la Vienne présenta la candidature de Blanchard et Henri de Monplanet s'effaça afin de permettre son élection.
Mais il se présenta aux élections générales du 26 avril 1914 et au second tour de scrutin, le 10 mai, il fut élu par 8.792 'voix sur 17.401 votants, contre 8.057 à Sadoul.
A la Chambre des députés, Henri de Monplanet ne s'inscrivit à aucun groupe mais fut membre de la commission de la législation fiscale, de la commission des mines et de la commission des comptes définitifs et des économies.
Partisan d'une « République sage, ordonnée, respectueuse des croyances, des droits et des intérêts de chacun », il soutenait les grands groupements commerciaux, industriels et agricoles et souhaitait une meilleure organisation syndicale en France. Il développa son action législative en ce sens.
C'est ainsi qu'il fut rapporteur du projet de loi ayant pour objet d'accroître, par diverses mesures fiscales, les produits de l'exploitation des divers services publics, de limiter les fraudes, de remanier divers impôts existants et d'instituer des impôts sur la dépense et une taxe annuelle sur les capitaux recueillis à titre gratuit.
Il prit part à la discussion du projet de loi portant suppression des contributions personnelles mobilières des portes et fenêtres et des patentes et à l'établissement d'un impôt sur diverses catégories de revenus.
Il fut entendu dans la discussion d'interpellations relatives aux affaires de Bolo Pacha et du Bonnet rouge et dans la discussion du budget ordinaire des services civils.
Il prit part à la discussion du projet de loi modifiant la loi de 1810 sur les mines et de diverses propositions de loi relatives à l'indemnisation de démobilisation ainsi qu'à plusieurs interpellations sur les fonctions militaires.
Aux élections générales du 16 novembre 1919, Henri de Monplanet se présenta sur la liste d'action nationale et fut battu par la liste d'union nationale et républicaine. Il abandonna alors la vie politique pour se consacrer à ses activités financières.
Né le 23 novembre 1874 à Saint-Savin-sur-Gartempe (Vienne)
Décédé le 29 avril 1962 à Paris
Député de la Vienne de 1914 à 1919
(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VII, p. 2494, 2495)
Nommé conseiller départemental de la Vienne le 16 avril 1943 en dépit de ses sentiments anglophiles, Henri de Monplanet sera exclu du Conseil général à la Libération, en raison de ses opinions monarchistes.
Subissant un échec aux élections cantonales de septembre 1945, il abandonne toute activité politique et se consacre à l'administration de sociétés, parmi lesquelles le Crédit industriel et commercial (CIC) et les Mines du Tonkin.