Louis, Albert, Henri de Montéty

1849 - 1912

Informations générales
  • Né le 24 novembre 1849 à Séverac-le-château (Aveyron - France)
  • Décédé le 31 juillet 1912 à Séverac-le-château (Aveyron - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Aveyron
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Aveyron
Groupe
Union des Droites

Biographies

Député depuis 1885, né à Séverac (Aveyron) le 25 novembre 1849, avocat à Rodes, bâtonnier conseiller municipal de cette ville en 1884, il fut porté, le 4 octobre 1885, sur la liste conservatrice de l'Aveyron, et fut élu député, le 5e sur 6, par 53,044 voix (94,179 votants, 118.271 inscrits).

Il prit place à l'Union des droites, combattit de ses votes la politique scolaire et coloniale des ministères républicains, et se prononça, dans la dernière session,

- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger;

il était absent par congé lors du scrutin sur les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes.


Né le 24 novembre 1849 à Sévérac-le-Château (Aveyron), mort le 31 juillet 1912 à Sévérac-le-Château

Député de l'Aveyron de 1885 à 1893. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT et COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 415.)

Aux élections générales de 1889, il se présente dans la 1re circonscription de Rodez. Il remporte le siège par 6.663 voix sur 13.098 votants et 16.245 inscrits contre 6.329 à Lacombe.

Inscrit à la même union des droites, il se porta immédiatement sur les listes de diverses commissions et défendit notamment trois rapports tendant à autoriser les départements des Hautes-Alpes, de la Savoie, puis de la Lozère, à contracter des emprunts à la caisse des chemins vicinaux.

Il assistera à la discussion du budget de 1890. En 1891, ce n'est qu'après ses deux interventions sur la proposition de loi sur le duel et le projet de loi relatif à l'exercice de la médecine que, miné par le combat mené pour la défense de son idéal, il consentit à un long congé.

Il ne se représenta pas et mourut dans son pays natal, à Sévérac-le-Château, le 31 juillet 1912, à l'âge de 63 ans.