Léon Aimé
1924 - 2021
AIME (Léon Julien Alexandre Sylvain)
Né le 9 février 1924 à Longeville-sur-Mer (Vendée)
Décédé le 30 août 2021 à Moutiers-les-Mauxfaits (Vendée)
Député de Vendée de 1993 à 1997
Léon Aimé voit le jour le 9 février 1924, à Longeville-sur-Mer, en Vendée. Son père, Julien Aimé, agriculteur, y est né, comme sa mère, Claire Blanche Henriette Marie Fouchard. Celle-ci est conjointe d’exploitant.
Léon Aimé est scolarisé à l’école communale de Longeville-sur-Mer où il obtient son certificat d’études à 14 ans. Il devient aide familial dans l’exploitation de son père, à La Trouvée, en Vendée. Il a une activité dans le monde syndical agricole. C’est ainsi qu’il adhère à la Jeunesse agricole catholique (JAC). Il ne fait pas son service militaire car, suspendue en 1940, la conscription n’est rétablie qu’en 1946, pour la classe d’âge suivante.
Il épouse Renée Florentine Brit, née le 19 novembre 1928, à Saint-Sornin. Le couple s’installe dans l’exploitation de la famille Brit à Moutiers-les-Mauxfaits, où naissent ses deux enfants.
La carrière politique de Léon Aimé commence au niveau local. Le 21 mars 1965, il est élu conseiller municipal de Moutiers-les-Mauxfaits. La même année, il devient président de la caisse locale du Crédit Agricole. En 1971, il devient adjoint au maire puis maire de Moutiers-les-Mauxfaits à partir du 20 mai 1975, à la suite du décès de Corentin Riou. C’est un élu accessible à tous. Les administrés viennent, dès 8 heures du matin, jusque dans la cour de sa ferme afin d’avoir de l’aide pour remplir les formulaires. Il veut aussi développer sa commune, chef-lieu de canton. Moutiers bénéficie d’une localisation à équidistance de la Roche-sur-Yon, La Tranche-sur-Mer et Luçon. La commune passe de 1 000 à 1 400 habitants. Le centre-bourg est aménagé et les réseaux enfouis. L’objectif du maire est le maintien des commerces et des établissements scolaires. Léon Aimé crée également un complexe sportif avec un nouveau stade et, en 1977, une salle omnisport pour les associations et les élèves. Il œuvre pour que la commune devienne un centre administratif, avec la trésorerie publique et la construction de la gendarmerie, ainsi que de ses logements de fonction, en 1974.
Léon Aimé mène également une carrière au niveau départemental. Il devient conseiller général de la Vendée, pour le canton de Moutiers-les-Mauxfaits, le 29 mars 1981, à la suite du décès de Henri Caillemer. A partir de mars 1992, il est vice-président du conseil général et président de la commission Actions sanitaires et sociales, éducatives et culturelles. Il conserve son mandat départemental jusqu’au 23 mars 2001.
Sur le plan national, Léon Aimé est, de mars 1978 à juin 1981, suppléant du député Rassemblement pour la République (RPR) André Forens, de la 2e circonscription de Vendée. De juin 1988 à mars 1993, il est le suppléant de Philippe Mestre, député Union pour la démocratie française (UDF) de la 2e circonscription de Vendée. Le 2 mai 1993, il est proclamé député de la 2e circonscription de Vendée lorsque celui-ci est nommé ministre des Anciens combattants et victimes de guerre. Il s’inscrit au groupe de l’UDF.
Il est membre de la commission de la défense nationale et des forces armées jusqu’au 29 juillet 1993, date à laquelle il rejoint la commission des affaires culturelles, familiales et sociales.
Il dépose un très grand nombre de questions écrites, sur les affaires sociales, le droit du travail, la fonction publique, l’équipement, les transports, le budget, l’emploi et l’agriculture.
Cet élu de la Vendée défend des causes qui lui sont chères telles que l’enseignement privé, le patrimoine mais également la défense des plus fragiles, en particulier les jeunes et les handicapés.
Léon Aimé se pose aussi dans ses questions en défenseur attentif de l’enseignement privé.
Le 24 juin 1995, il décide de ne pas se représenter aux élections municipales estimant être trop âgé.
Après la dissolution de l’Assemblée nationale en 1997, il ne se représente pas non plus aux élections législatives. Il reçoit plusieurs distinctions puisqu’il est fait officier du Mérite agricole, médaillé de la Mutualité Française, chevalier des Palmes académiques puis chevalier de la Légion d’honneur le 31 décembre 2004.
Il décède le 30 août 2021 à Moutiers-les-Mauxfaits, à l’âge de 97 ans.