Xavier Mougin
1837 - 1912
- Informations générales
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- Né le 14 juin 1837 à Pont-à-mousson (Meurthe - France)
- Décédé le 22 octobre 1912 à Portieux (Vosges - France)
1837 - 1912
Né le 14 juin 1837 à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), mort le 22 octobre 1912 à Portieux (Vosges).
Député des Vosges de 1889 à 1902.
Issu d'une famille spécialisée dans la cristallerie depuis près de deux siècles, Xavier Mougin débuta dans la vie politique comme maire de Portieux, conseiller arrondissement de 1865 à 1867, puis conseiller général à partir de 1877. Directeur de la verrerie de Portieux, administrateur du chemin de fer de Charmes à Rambervilliers, vice-président de la Chambre syndicale des guerriers de France, il fut désigné comme candidat aux élections générales législatives du 22 septembre 1889 par l'unanimité des membres du comité électoral républicain de Mirecourt et élu député de cette circonscription, au premier tour de scrutin, par 8.371 voix sur 15.232 votants, contre 6.731 voix à André Buffet, candidat conservateur, fils de l'ancien ministre.
Inscrit au groupe républicain, il se montra soucieux d'améliorer autant que possible le sort de ses concitoyens, il vota les lois ouvrières et le relèvement du tarif des douanes « afin de permettre à l'agriculture française de lutter plus efficacement contre la concurrence de ses rivaux étrangers ».
Cédant aux instances des membres du Conseil général des Vosges et du conseil d'arrondissement de Mirecourt, il se représenta aux élections générales du 20 août 1893 et fut réélu, sans concurrent, par 10.331 voix sur 11.588 votants. Il continua de s'intéresser aux questions sociales.
Cédant, une fois de plus, à de pressantes sollicitations, il fut de nouveau candidat aux élections générales du 8 mai 1898 et réélu, au premier tour de scrutin, par 9.588 voix contre 4.337 à Merklen, conservateur, sur 14.187 votants.
Il souhaitait une décentralisation aussi complète que possible donnant aux assemblées départementales et communales des pouvoirs beaucoup plus étendus ; la suppression de l'impôt progressif et global sur le revenu ; voir les Chambres entrer sérieusement dans la voie des économies, permettant de dégrever les contribuables et plus particulièrement les déshérités de la fortune ; se développer les sociétés de secours et de retraite, d'assurance mutuelle, de prévoyance.
Il se représenta aux élections générales du 27 avril 1902, mais il se fit battre au premier tour de scrutin par Gauthier, progressiste, n'obtenant que 4.912 voix contre 9.407 à son adversaire, sur 14.549 votants.
Il était chevalier de la Légion d'honneur.