Henri Aimelafille

1844 - 1926

Informations générales
  • Né le 28 septembre 1844 à Bordeaux (Gironde - France)
  • Décédé le 22 décembre 1926 à Caudéran (Gironde - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 6 octobre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Gironde

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né à Bordeaux (Gironde) le 28 septembre 1844, mort le 22 décembre 1926, à Caudéran (Gironde). Député de la Gironde de 1889 à 1893.

Après avoir fait des études de droit, sanctionnées par le diplôme de licencié, Henri Aimelafille commença par diriger une étude de Notaire dans les Charentes. Mais attiré par le journalisme il abandonna bientôt la basoche pour les salles de rédaction et devint en 1876 rédacteur en chef de La Victoire, journal radical où il signait ses articles Henri Aimel. Il collabora aussi au Don Quichotte et à la France du Sud-Ouest sous le pseudonyme de Jacques Voland. Enfin en 1884 il fut parmi les fondateurs du Petit Bordelais et devint le Président du syndicat de la presse bordelaise.

Il donna en outre des articles à la Revue socialiste et à la Nouvelle revue parmi lesquels doivent être signalées deux intéressantes études sur Auguste Comte.

Il se présenta aux élections générales législatives de 1889 dans la 2e circonscription de Bordeaux, et fut élu le 6 octobre, au 2e tour de scrutin, par 6.931 voix contre 6.796 à M. Mérillon, député sortant, républicain.

Dans sa profession de foi, il s'était déclaré partisan de la révision de la Constitution Monarcho - opportuniste de 1875, et de la cassation de l'arrêt de la Haute-cour de justice condamnant le général Boulanger à la déportation dans une enceinte fortifiée.

Toutefois son activité à la Chambre des Députés se borna au dépôt en 1890 d'une proposition de résolution tendant à la nomination d'une commission pour la révision du système général des impôts.

Il ne se représenta pas aux élections générales de 1893, pour se consacrer à sa profession de journaliste.