Charles Niel
1837 - 1918
- Informations générales
-
- Né le 29 juillet 1837 à Muret (Haute-Garonne - France)
- Décédé le 9 septembre 1918 à Muret (Haute-Garonne - France)
1837 - 1918
Député de 1877 à 1881, et de 1885 à 1889, né à Muret Haute-Garonne) le 29 juillet 1837, neveu d'Adolphe Niel qui avait été maréchal, sénateur et ministre sous le second empire, et fils d'un ancien président de chambre à la cour de Toulouse, il étudia le droit et entra dans la magistrature.
Nommé par le gouvernement impérial substitut du procureur général de Toulouse, il donna sa démission au 4 septembre 1870, devint maire de Muret, conseiller général de la Haute-Garonne, et se présenta pour la première fois, comme candidat impérialiste à l'Assemblée nationale, le 12 octobre 1873, en remplacement de M. d'Auberjon, décédé: il échoua dans la Haute-Garonne, avec 31,396 voix contre 71,042 à l'élu républicain, M. de Rémusat. Une nouvelle tentative, aux élections générales du 20 février 1876, dans l'arrondissement de Muret, ne fut pas plus heureuse; il échoua avec 11,363 voix conservatrices contre 11,521 à M. de Rémusat, élu.
Il entra au parlement le 14 octobre 1877 : candidat officiel du gouvernement du Seize Mai, M. Niel fut proclamé élu à Muret, par 12,456 suffrages sur 24,232 votants et 27,804 inscrits, contre 11,578 au député sortant, M. de Rémusat. L'élection ayant été invalidée, M. Niel se représenta le 5 mai 1878, mais n'obtint que 11,240 voix contre 13,038 à son ancien concurrent, M. de Rémusat.
M. Niel brigua, alors la candidature sénatoriale : le 5 janvier 1879, il réunit, dans la Haute-Garonne, 296 voix sur 671 votants, sans être élu ; mais, le 20 avril suivant, l'arrondissement de Muret, après deux tours de scrutin, l'envoya à la Chambre des députés, par 11,680 voix (22,177 votants, 28,459 inscrits), contre 10,179 au candidat républicain, M. Penant; il s'agissait de remplacer .M. de Rémusat nommé sénateur.
M. Niel siégea à droite, dans le groupe de l'Appel au peuple, prit quelquefois la parole pour combattre les opinions de la majorité républicaine, et ne fut pas réélu le 21 août 1881, n'ayant obtenu que 10,418 voix contre 10,979 à l'élu républicain, M. Germain.
Le rétablissement du scrutin de liste rendit M. Niel à la vie parlementaire; porté, le 4 octobre 1885, sur la liste conservatrice de la Haute-Garonne, il l'emporta, au premier tour de scrutin, le 1er sur 7, avec 55,246 voix (108,936 votants, 138,226 inscrits). Comme précédemment, il opina avec la droite, combattit les divers ministères de la législature, et se prononça, dans la derrière session,
- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 29 juillet 1837 à Muret (Haute-Garonne), mort le 9 septembre 1918 à Muret.
Député de la Haute-Garonne de 1877 à 1878, de 1879 à 1881 et de 1885 à 1889. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 495.)
Charles Niel se représenta au renouvellement de 1889 mais fut battu dès le 22 septembre, avec 11.360 voix sur 24.455 votants, par Constant Germain qui obtint 12.703 voix. Il renonça désormais à se représenter.
Il mourut à Muret près de trente ans plus tard, à l'âge de 81 ans.