Jean Niel

1894 - 1987

Informations générales
  • Né le 26 décembre 1894 à Espalion (Aveyron - France)
  • Décédé le 24 janvier 1987 à Fréjus (Var - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 20 juillet 1930 au 31 mai 1932
Département
Aveyron
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 1er mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Aveyron
Groupe
Indépendants d'action économique, sociale et paysanne
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 26 avril 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Aveyron
Groupe
Indépendants républicains

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né le 26 décembre 1894 à Espalion (Aveyron).

Député de l'Aveyron de 1930 à 1942.

Après avoir fait ses études à l'institution Sainte-Marie à Rodez, puis au lycée, Jean Niel sert comme officier pendant la première guerre mondiale. Blessé en 1915, il est chargé de mission en Pologne en 1919-1920 puis à Madagascar. Il quitte l'armée en 1922 et s'inscrit au barreau de Rodez.

Il se présente pour la première fois aux élections législatives dans la circonscription d'Espalion à l'occasion des élections partielles du 13 juin 1930, en remplacement d'Henry Roquette décédé. Il est élu au second tour de scrutin sous l'étiquette de républicain d'union nationale, par 6.103 voix contre 465 à Pons, sur 14.895 inscrits et 8.119 votants. Il sera réélu au premier tour des élections générales, le 26 avril 1932 - par 8.001 voix contre 1.340 à Combes, sur 14.600 inscrits et 10.965 votants - puis le 1er mai 1936 - par 8.449 voix contre 500 à Besset sur 14.820 inscrits et 10.609 votants.

Dès son premier mandat il se révèle être un parlementaire actif en déposant un grand nombre de propositions de loi et de propositions de résolution. La liste des textes portant sa signature est fort longue. Nous signalerons, en particulier, ceux ayant trait à l'exercice de la chasse, à l'établissement de taxes sur l'énergie électrique exportée hors du département producteur par les usines hydro-électriques qui y sont installées, à l'organisation du marché du blé, à l'assainissement du marché du blé et des produits d'élevage, à la retraite des agents des chemins de fer secondaires, au maintien à la terre des agriculteurs, etc..

En sa qualité de membre de nombreuses commissions et, en particulier, de la commission des affaires étrangères, des finances, des P.T.T., des travaux publics, du commerce et de l'industrie, des comptes définitifs et des économies, il rapporte, soit au fond, soit pour avis, de nombreux projets ou propositions de loi, notamment celui relatif à la déclaration des postes de T.S.F. et au recouvrement de la taxe. Il intervient très souvent dans la discussion des textes législatifs en séance et spécialement celle des projets de loi portant ouverture de crédits ou tendant au redressement budgétaire, notamment sur les dispositions relatives à la taxation des revenus des professions libérales, aux licences d'importation de marchandises contingentées ou au classement des chemins dans la vicinalité.

Le 11 janvier 1938 il est appelé à faire partie du bureau de la Chambre des députés, en qualité de secrétaire. Le 10 juillet 1940 il vote les pouvoirs constituants au maréchal Pétain. M. Jean Niel est chevalier de la Légion d'honneur et titulaire de la croix de guerre.




Né le 26 décembre 1894 à Espalion (Aveyron)
Décédé le 24 janvier 1987 à Fréjus (Var)

Député de l'Aveyron de 1930 à 1942

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français, 1889-1940, Tome VII, p.2565)

Déclaré inéligible en raison de son vote du 10 juillet 1940 en faveur du maréchal Pétain, Jean Niel ne se présente pas aux élections législatives qui suivent la Libération. Toutefois, il sollicitera un mandat de conseiller général du canton d'Espalion. Elu le 14 octobre 1951, il est invalidé en 1952 pour cause d'inéligibilité, ce qui met un terme définitif à sa carrière politique.

Il se consacre alors à diverses autres activités : il est, notamment, secrétaire général d'une association franco-canadienne, le Cercle Jacques Cartier, président de la société historique du Haut-Rouergue et du syndicat fruitier d'Espalion.

Il meurt le 24 janvier 1987 à Fréjus, à l'âge de 92 ans.