Joseph Parayre

1893 - 1940

Informations générales
  • Né le 9 novembre 1893 à Céret (Pyrénées-Orientales - France)
  • Décédé le 10 septembre 1940 à Céret (Pyrénées-Orientales - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 1er février 1931 au 31 mai 1932
Département
Pyrénées-Orientales
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Pyrénées-Orientales
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 21 janvier 1938
Département
Pyrénées-Orientales
Groupe
Socialiste

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1937 au 1er janvier 1944

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 9 novembre 1893 à Céret (Pyrénées-Orientales).

Député des Pyrénées-Orientales de 1931 à 1937.
Sénateur des Pyrénées-Orientales de 1937 à 1944.

Fils d'un caissier de la Caisse d'épargne, Joseph Parayre obtint sa licence en droit à la faculté de Toulouse, puis il prit une charge d'avoué dans sa ville natale.

Déjà conseiller général de Céret, il n'avait pas encore 40 ans lorsqu'il fut élu député, en 1931, par 7.531 voix sur 12.837 votants, au second tour.

A la Chambre, Parayre ne tarda pas à faire figure de spécialiste des problèmes viticoles. S'étant fait connaître dès 1932 par un grand nombre de propositions de loi ou de résolution - tendant par exemple à faciliter l'ouverture de salles de dégustation de vins, à protéger les vins doux naturels, etc... - il fut tout naturellement chargé ensuite des rapports sur ces affaires viticoles. On lui doit également, à la même époque, une proposition de loi tendant à modifier les droits de douane applicables aux manches de fouets.

Sa réélection le 8 mai 1932 ne fit pas de problème, quoique acquise au second tour, par 8.110 voix sur 16.376 votants. Mais bientôt Parayre songe au Sénat. Le 26 juillet 1937, il se présente et passe au second tour, péniblement, par 262 voix sur 502 suffrages exprimés.

Inscrit au groupe républicain, membre de la commission de la marine, de la commission des douanes et de celle des affaires étrangères, il borne son action au Luxembourg au dépôt d'assez nombreuses questions écrites. Il est vrai qu'en 1939, il est requis par une grande tâche à laquelle il prend une part éminente : l'accueil des réfugiés espagnols.

En 1940, il ne prend pas part au vote des pleins pouvoirs demandés par le maréchal Pétain.