Michel Parès
1887 - 1966
- Informations générales
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- Né le 2 août 1887 à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales - France)
- Décédé le 3 novembre 1966 à Paris (Paris - France)
1887 - 1966
Né le 2 août 1887 à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales).
Député d'Oran de 1931 à 1936.
Né en Roussillon, Michel Parès se fixa à Oran où il exerça la profession d'avocat. La guerre mondiale lui valut la croix de guerre et la Légion d'honneur. Déjà conseiller municipal d'Oran, le décès du docteur Molle, député de la 1re circonscription d'Oran, lui donna l'occasion de se présenter à l'élection législative partielle du 22 mars 1931. Sur 27.304 inscrits et 19.024 votants, il recueillit 10.393 voix contre 6.689 au candidat socialiste Dubois, directeur d'école et 1.641 à Gandolphe.
Inscrit au groupe de la fédération républicaine présidé par Louis Marin, Michel Parès fit partie de la commission de législation civile et criminelle.
De nouveau candidat aux élections générales de mai 1932, il vint en tête au premier tour de scrutin avec 8.698 voix sur 21.124 votants et 29.853 inscrits, devant Dubois, socialiste, 6.166 voix, Navarro, républicain de gauche, 3.800, Chabert, radical-socialiste, 2.040 voix et Terrecillas communiste, 420 voix. Le second tour confirma son succès et il fut élu avec 10.981 voix contre 9.879 à Dubois et 1.411 à Navarro, sur 22.482 votants.
Membre des commissions de l'Algérie et des colonies, de la marine militaire et des boissons, puis des commissions de législation civile et criminelle et des travaux publics, il déposa de nombreuses propositions de loi en faveur des sinistrés de Tunisie, des entrepreneurs de défrichement victimes de la loi de 1932 sur la viticulture, protégeant la marine marchande augmentant le nombre des conseillers à la Cour d'appel d'Alger, étendant la compétence des juges de paix en Algérie.
Michel Parés rédigea beaucoup de rapports sur des textes concernant l'Algérie : fonds commun des sociétés indigènes de prévoyance, secours et prêts mutuels, classement et construction de routes sur décision du gouvernement général, agrandissement vers l'Ouest du port d'Oran, conservation des postes militaires pour la défense des côtes et la sécurité de la navigation, etc..
Il interpella le gouvernement sur la protection des viticulteurs français contre la concurrence étrangère et sur les restrictions arbitraires apportées par le ministère de l'Education nationale à la liberté de l'enseignement dans les lycées et collèges.
Il intervint souvent, et notamment au sujet du projet concernant la viticulture et le commerce des vins en 1933 où il défendit les intérêts des producteurs algériens lésés par les interdits de production et les importations étrangères. Il soutint le projet portant organisation et défense du marché du blé et celui destiné à l'assainissement du marché des vins.
Il ne se représenta pas aux élections générales de 1936 et son siège passa à son adversaire de 1931 et 1932, le socialiste Dubois.