Emile Begey

1857 - 1924

Informations générales
  • Né le 19 octobre 1857 à Anzin (Nord - France)
  • Décédé le 13 février 1924 à Nice (Alpes-Maritimes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1902 au 31 mai 1906
Département
Anciens départements d'Algérie
Groupe
Union démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 20 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Anciens départements d'Algérie
Groupe
Union démocratique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 19 octobre 1857 à Anzin (Nord), mort le 13 février 1924 à Nice (Alpes-Maritimes).

Député d'Alger de 1902 à 1910.

Délégué financier en 1898, conseiller municipal d'Alger en 1888, puis conseiller général, Emile Begey se présenta aux élections législatives -des 27 avril et 11 mai 1902 dans la deuxième circonscription d'Alger. Il fut élu au deuxième tour de scrutin par 7.561 voix sur 11.562 votants. Inscrit au groupe de l'Union démocratique et au groupe colonial, il fut nommé membre de la Commission des douanes, de la Commission du règlement et de diverses commissions spéciales.

Se consacrant à son travail de commissaine, il ne prit part qu'à une seule discussion en séance publique, sur les tribunaux répressifs en Algérie. Répondant à une longue intervention d'Albin Rozet, réclamant que soient supprimées ces juridictions d'exception, ayant compétence pour les seuls indigènes, Emile Begey développa une longue intervention demandant, au contraire, leur maintien ; « une instruction sommaire et une justice rapide », « sans excès de sensiblerie », étant le seul moyen de mettre fin aux attentats et de rétablir la sécurité. Il soutint le plus souvent le Gouvernement de ses votes, notamment dans l'affaire des écoles congréganistes. Réélu les 6 et 20 mai 1906 au deuxième tour de scrutin des élections générales avec 8.256 voix sur 13.942 votants, il fut nommé membre de la Commission des travaux publics et des chemins de fer, de la Commission de l'administration générale, des cultes et de décentralisation et de diverses commissions. Il présenta un certain nombre de rapports. Il ne fit pas acte de candidature aux élections générales de 1910 et il mourut le 13 février 1924 à Nice où il s'était retiré.