Georges, Louis Aimond
1878 - 1923
- Informations générales
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- Né le 29 octobre 1878 à Paris (Seine - France)
- Décédé le 6 mai 1923 à Paris (Seine - France)
1878 - 1923
Né le 29 octobre 1878 à Paris, mort le 6 mai - 1923 à Paris.
Député de Seine-et-Oise de 1919 à 1923.
Fils du précédent, Georges - Louis Aimond, après de solides études juridiques à la Faculté de Droit de Paris, s'inscrit au barreau de la Cour d'Appel. Là, il se fait connaître par un talent original qui se manifeste surtout dans des affaires difficiles.
Il fait la guerre de « 1914-1918 » comme caporal et sa conduite courageuse lui vaut d'être cité à l'ordre du jour et d'être décoré de la Croix de Guerre ». Aux élections législatives du 16 novembre 1919, Georges-Louis Aimond est inscrit comme candidat du bloc national, deuxième de la liste conduite par André Tardieu dans le département de Seine-et-Oise, et sur laquelle figurent également des hommes tels que Georges Bonnefous et Charles Reibel. Il est élu et s'inscrit à la Chambre au groupe de la gauche républicaine démocratique.
Il siège à la Commission du commerce et de l'industrie et à la Commission des douanes. Les propositions dont il est l'auteur témoignent des préoccupations juridiques qui étaient les siennes et manifestent son souci de la bonne organisation des professions judiciaires. On note avec intérêt sa proposition de loi tendant à autoriser les tribunaux à prononcer la dissolution du mariage en cas d'aberration mentale d'un des époux (1921) ; par ailleurs, il est un des initiateurs de la loi déclarant jour férié le 11 novembre de chaque année (1921). Les problèmes des chemins de fer, notamment celui des « abonnements de travail », si importants pour la circonscription de banlieue qu'il représente, font l'objet de plusieurs interventions de sa part (1921). Sa carrière parlementaire fut brève, puisque, le 6 mai 1923, à 44 ans, il était soudainement emporté en cours de mandat par un mal inexorable. Il laissait à ses collègues le souvenir d'un homme modeste mais efficace. « Ses rares interventions à la tribune, note le Président Raoul Peret dans son éloge funèbre, prononcé à la tribune de la Chambre le 8 mai 1923, bien que remarquables d'opportunité, témoignent qu'il ne recherchait pas l'éclat d'un succès dont il était digne ».