Jules Pasquier

1839 - 1928

Informations générales
  • Né le 1er avril 1839 à Goudelancourt-lès-pierrepont (Aisne - France)
  • Décédé le 10 mars 1928 à Laon (Aisne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Aisne
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 5 mars 1905 au 31 mai 1906
Département
Aisne
Groupe
Action libérale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Aisne
Groupe
Action libérale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 1er avril 1839 à Goudelancourt-les-Pierrepont (Aisne), mort le 10 mars 1928 à Laon (Aisne).

Député de l'Aisne de 1889 à 1893 et de 1905 à 1910.

Jules Pasquier fit ses études au lycée de Reims. Il s'établit comme notaire à Laon en 1866, où il devint président de la Chambre des notaires. Il céda sa charge en 1880.

Il fut élu conseiller municipal de Laon en 1888, puis se présenta aux élections législatives de 1889 comme adversaire déclaré du gouvernement en place, s'en prenant, dans sa profession de foi aux crises et scandales qui se sont succédé, aux expéditions lointaines jamais terminées, sources de déficits budgétaires constants et d'impôts de plus en plus écrasants ; il promit d'œuvrer en faveur d'une révision de la Constitution et d'une protection complète et efficace tant des produits français que des producteurs.

Il fut élu au premier tour, le 22 septembre 1889, par 8.992 voix contre 7.182 à Ganault, député sortant, républicain. Au cours de son mandat, il s'intéressa surtout à des questions d'intérêt local.

Devenu maire d'Autremencourt, il se représenta aux élections législatives de 1893, mais fut battu par Cuissart, qui l'emporta par 8.784 voix contre 8.004.

Il fut réélu à l'élection partielle du 5 mars 1905, en remplacement d'Ermant, devenu sénateur, par 9.206 voix contre 7.667 à Debray.

Pendant la fin de cette législature, il prit part à l'important débat sur la séparation des Eglises et de l'Etat et motiva son vote contre cette décision, en se déclarant hostile à la rupture unilatérale d'un contrat solennel passé entre deux puissances, ainsi qu'à une mesure qui lui paraissait ne répondre ni aux intérêts, ni aux sentiments d'un pays où l'on reste, surtout dans les campagnes, très fortement attaché aux manifestations de la foi chrétienne.

Il fut réélu aux élections générales du 8 mai 1906 par 9.872 voix contre 6.708 à Debray et 1.541 à Choleaux ; il s'inscrivit au groupe d'action libérale. Son activité parlementaire fut assez réduite.

Aux élections du 24 avril 1910, il fut battu par Ganault qui l'emporta par 8.775 voix contre 8.278.

Il mourut le 10 mars 1928 à Laon à l'âge de 89 ans.