André Payer

1877 - 1953

Informations générales
  • Né le 30 novembre 1877 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 14 juin 1953 à Cannes (Alpes-Maritimes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 11 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Seine
Groupe
Républicain socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Seine
Groupe
Non inscrit
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Seine
Groupe
Députés indépendants

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 30 novembre 1877 à Paris.

Député de la Seine de 1919 à 1932.

Lorsque André Payer se présente aux élections générales du 16 novembre 1919, il est depuis 1912 conseiller municipal de Paris, dans le quartier de l'Hôpital Saint-Louis. Il vient de faire la guerre comme officier dans l'artillerie. Sa conduite au cours des combats de la Somme lui a valu d'être cité le 22 septembre 1916. Il a été blessé l'année suivante devant Saint-Quentin et est titulaire de la croix de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre. Il est industriel et président du conseil d'administration de la Presse française. Il se présente dans la 1re circonscription de la Seine sur la liste du bloc national républicain et de l'union nationale républicaine socialiste et nationale où il occupe la deuxième place derrière Chassaigne-Goyon. Il obtient personnellement 86.556 voix sur 260.013 inscrits et 191.830 votants. Inscrit au groupe républicain socialiste, il est élu secrétaire du bureau en 1919, réélu en 1920 et 1921.

Il appartient à différentes commissions : travaux publics et moyens de communications, spéculations de guerre, marine marchande, du travail. Il dépose deux propositions de loi, l'une tendant à la réduction de la mortalité, à l'accroissement de la natalité et à l'atténuation de la crise des loyers par la construction de 100.000 maisons à bon marché destinées à des familles nombreuses, l'autre ayant pour objet la reprise de la construction d'immeubles à usage de locaux d'habitation dans toute la France sans engager les finances publiques.

Il se représente aux élections générales du 11 mai 1924 toujours dans la 1re circonscription de la Seine, sur la liste d'union républicaine et de concorde nationale où il occupe la sixième place, la tête de liste étant Fabry. Il obtient personnellement 67.487 voix sur 226.852 inscrits et 196.986 votants. Il a cessé entre temps ses fonctions de conseiller municipal.

Il ne s'inscrit à aucun groupe politique mais appartient en 1925 à la commission d'assurance et de prévoyance sociales et à celle des régions libérées, en 1926 à la commission des affaires étrangères, en 1927 à celle de l'Algérie, des colonies et des protectorats. Au cours de cette législature, il dépose une proposition de loi ayant pour objet la solution de la crise du logement par la reprise de construction d'immeubles à usage de locaux d'habitation dans toute la France, sans engager les finances publiques ; il est également l'auteur de deux propositions de résolution, l'une tendant à inviter le gouvernement à s'entendre avec la Compagnie des chemins de fer de l'Est pour éviter toute expulsion de locataires, l'autre tendant à constituer un comité d'études auprès de la présidence du Conseil, et comprenant dix techniciens de la production française et coloniale, chargé de préparer un programme de réalisations économiques à soumettre au gouvernement et au parlement (chemins de fer phosphatiers). Il est réélu le 29 avril 1928 au second tour des élections générales qui ont eu lieu cette fois au scrutin uninominal. Il obtient 7.712 voix contre 5.833 à Groussier sur 19.041 inscrits et 15.664 votants. Au premier tour, il a obtenu 5.960 voix contre 4.708 voix à son adversaire sur 19.041 inscrits et 16.434 votants.

Il s'inscrit au groupe des républicains indépendants et fait partie de la commission d'assurance et de prévoyances sociales et de celle de l'aéronautique civile, commerciale, militaire, maritime et coloniale. Il est rapporteur d'une proposition dont il est l'auteur tendant à faciliter la construction de locaux à usage artisanal.

Il se présente à nouveau aux élections générales de 1932 mais est battu au second tour par Susset qui obtient 7.609 voix sur 18.721 inscrits et 15.729 votants alors qu'il ne recueille que 6.375 suffrages. Au premier tour cependant, il a obtenu 5.299 voix contre 4.999 voix à Susset sur 16.416 votants.

Tant au conseil municipal qu'à la Chambre, il s'est attaché particulièrement aux questions d'hygiène et au problème du logement, ses interventions à la tribune reflètent ces préoccupations.

Il se retire de la vie publique après son échec aux élections de 1932.