Adhémar Péchadre

1862 - 1925

Informations générales
  • Né le 23 août 1862 à Juillac (Corrèze - France)
  • Décédé le 19 mars 1925 à Monte-carlo (Monaco)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 20 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Marne
Groupe
Gauche radicale-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 8 mai 1910 au 31 mai 1914
Département
Marne
Groupe
Républicains radicaux-socialistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 10 mai 1914 au 7 décembre 1919
Département
Marne
Groupe
Parti républicain radical et radical socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 23 août 1862 à Juillac (Corrèze), mort le 19 mars 1925 à Monte-Carlo (Principauté de Monaco).

Député de la Marne de 1906 à 1919.

Lorsque Adhémar Péchadre se présente à la députation, en 1906, il est docteur en médecine et conseiller général de la Marne. En 1889, il a publié un ouvrage : De la trépanation dans les épilepsies jacksoniennes non traumatiques.

Il est élu le 20 mai 1906, au second tour, dans la circonscription d'Epernay, après avoir recueilli 13.255 voix sur 29.198 inscrits et 25.298 votants contre 11.921 à son adversaire, Coutant, député sortant. Au premier tour, il avait obtenu 11.621 voix contre 10.951 à Coutant sur 29.203 inscrits et 24.261 votants.

Inscrit au groupe des radicaux-socialistes, il est membre de la commission de la législation fiscale, de celle des usines hydrauliques, de celle des travaux publics et des chemins de fer, de celle du budget pour l'exercice 1910.

En tant que médecin et élu de la Marne, il s'intéresse plus particulièrement aux problèmes sanitaires et sociaux d'une part, aux questions viticoles d'autre part. En 1907 et 1908, il intervient dans la discussion d'interpellations sur la délimitation de la Champagne viticole ; il participe au débat sur la réforme de l'impôt sur le revenu ; il intervient dans la discussion de proposition de loi tendant à modifier le tarif des douanes et dans une interpellation sur la répression des cruautés envers les animaux. En 1910, il dépose un ordre du jour motivé, accepté par le gouvernement, à la suite d'une interpellation sur le moyen d'assurer le secret et la sincérité des opérations électorales.

Il se représente aux élections générales de 1910 et obtient au premier tour, le 24 avril, 10.976 voix contre 8.792 à Ponthière sur 10.976 voix contre 23.429 votants. Le 8 mai, il est élu, après avoir recueilli 12.917 suffrages contre 10.067 à Ponthière, sur 29.105 inscrits et 24.235 votants.

Il est, au cours de la 10e législature, membre de la commission de la comptabilité pour 1911, de celles des travaux publics, des chemins de fer, des boissons, et du budget pour les exercices suivants.

Il est l'auteur de nombreux rapports et avis sur des projets et propositions concernant principalement les voies de communication. Il dépose notamment un rapport sur un projet de loi ayant pour objet d'approuver les conventions et avenant pour la concession du chemin de fer de Bône au Djebel-Ouenza et divers emplacements dans le port de Bône.

Ses interventions en séance publique sont nombreuses, outre les discussions budgétaires où il intervient en qualité de rapporteur pour les crédits du ministère des Travaux publics des postes et télégraphes.

Il se représente aux élections générales de 1914 et est réélu le 10 mai, au second tour, après avoir recueilli 11.125 voix contre 9.483 à Machet sur 28.491 inscrits et 21.661 votants. Au premier tour, il avait obtenu 8.490 suffrages contre 6.515 à Machet sur 28.500 inscrits et 21.876 votants.

Il appartient successivement, au cours de cette législature, à la commission de réparation des dommages causés par les faits de guerre (1915), à celle des mines en 1917, à celle enfin chargée d'examiner les pièces concernant la condamnation prononcée contre Malvy, député du Lot.

Il est mobilisé dès la déclaration de guerre et affecté comme médecin-major au gouvernement militaire de Paris. Un peu plus tard, il est attaché au ministère de la Marine. Les obligations militaires le tiennent éloigné de la tribune et, depuis le début de la législature, il intervient pour la première fois le 10 juillet 1918, dans la discussion d'un projet de loi relatif aux baux à loyer. Il prend part également, en 1919, à la discussion d'un projet de loi sur la réparation des dommages causés pour faits de guerre.

Il ne se représente pas aux élections de 1919 et meurt à Monaco, le 19 mars 1925, à l'âge de 63 ans. Il était chevalier de la Légion d'honneur.