Adolphe, Jean, Marie, Cyprien, Maurice Pédebidou

1854 - 1925

Informations générales
  • Né le 16 décembre 1854 à Tournay (Hautes-Pyrénées - France)
  • Décédé le 25 mars 1925 à Saint-benoit (Vienne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Hautes-Pyrénées
Groupe
Républicains progressistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 12 février 1900
Département
Hautes-Pyrénées
Groupe
Républicains progressistes

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1900 au 1er janvier 1925

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 16 décembre 1854 à Tournay (Hautes-Pyrénées), mort le 25 mars 1925 à Saint-Benoît (Vienne).

Député des Hautes-Pyrénées de 1893 à 1900.
Sénateur des Hautes-Pyrénées de 1900 à 1925.

Républicain progressiste, le docteur Pedebidou avait promis à ses électeurs de siéger à gauche. Elu par 8.000 voix contre 5.000, en 1893, et réélu en 1898, il devait être par ses votes l'un des « sauvages » de la Chambre. Ses interventions furent plus effacées et portèrent sur l'exercice de la médecine par les étrangers ; il se vit confier plusieurs rapports d'élections.

Elu au Sénat en 1900, il eut le bonheur d'obtenir satisfaction à la Haute Assemblée dès ses premières interventions dans lesquelles il demanda un allègement des patentes en faveur des médecins n'exerçant que dans les stations balnéaires ou hivernales. En 1902 et 1903, ses interventions portèrent sur des questions de chemins de fer d'intérêt local.

Elu président du Conseil général de son département en 1903, il continua à intervenir au Sénat sur les questions ferroviaires et aussi sur les accidents du travail et les droits des médecins.

Mobilisé en 1914, il fut médecin-major du 18e régiment d'infanterie puis médecin-chef de l'hôpital de Bordeaux. Après la guerre, il se préoccupa beaucoup de la santé des soldats ; il s'intéressa surtout à l'usine électro-chimique de Lannemezan prévue pour produire de la cyanamide et dont il demanda la conversion en vue de la production d'azote le 10 novembre 1921.

Partageant sa vie, comme nombre de ses collègues, entre le Sénat et son département, Pedebidou rentrait à Paris pour prendre part à la discussion budgétaire quand il trouva la mort, le 25 mars 1925, dans un accident de chemin de fer : il se trouvait dans une des voitures précipitées dans la rivière le Clain, à proximité de Poitiers et mourut noyé. Il était âgé de 71 ans.

Il était le fondateur du syndicat des stations minérales et climatiques.

Il était officier de la Légion d'honneur.