Etienne Peignot

1871 - 1946

Informations générales
  • Né le 21 janvier 1871 à Marcilly-sur-seine (Marne - France)
  • Décédé le 11 janvier 1946 à Hermonville (Marne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 20 février 1899 au 31 mai 1902
Département
Marne
Groupe
Gauche démocratique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 21 janvier 1871 à Marcilly-sur-Seine (Marne), Député de la Marne de 1899 à 1902.

Etienne Peignot naquit à Marcilly-sur-Seine le 21 janvier 1871. Il s'inscrivit à la Faculté de droit de Paris, obtint sa licence en 1891 et son doctorat en 1895 avec une thèse sur La coopération et son avenir.

Avocat, il fut reçu, le plus jeune, au concours des attachés de chancellerie. Attaché au ministère de la Justice, il fut ensuite nommé substitut du procureur de la République à Vervins, puis à Senlis en 1898.

Lorsque, le 6 décembre 1898, Vallée, élu sénateur, dut de ce fait se démettre de son mandat de député, Etienne Peignot fut candidat dans la circonscription d'Epernay. Il n'obtint, au premier tour de scrutin, que 6.284 voix contre 9.858 à Paul Coutant, modéré, mais fut élu de justesse au second tour par 10.986 voix contre 10.952 à son adversaire.

A la Chambre, il s'inscrivit au groupe des radicaux-socialistes et siégea sur les bancs de la gauche démocratique. Il fit partie de différentes commissions : pétitions, initiative parlementaire, intérêt local... Il prit une part active à la préparation de projets de loi tels que la recherche de paternité, la protection de la mère et du nouveau-né. Sur le plan de sa circonscription, il déposa des propositions de loi ayant pour but d'obtenir des crédits en faveur d'agriculteurs victimes des orages et de la grêle. Il fut chargé d'un rapport en autorisation de poursuites contre Jules Jaluzot, député de la Nièvre, et rédigea des rapports sur des pétitions.

Il prit part, en séance publique, à la discussion de la proposition de loi relative au placement des employés et ouvriers, ainsi qu'à celle du projet de loi concernant le régime des boissons qu'il approuva. Il vota pour les interpellations de Gouzy, Krantz et Charonnat, contre l'amnistie et l'addition Ris-pal.

Il se présenta aux élections de 1902, mais fut battu au second tour par 11.569 voix contre 12.326 à M. Coutant, son ancien adversaire à l'élection de 1899.

Il demanda alors sa réintégration dans la magistrature, devint substitut du procureur de la République à Paris en 1902 puis substitut du procureur général en 1913.