Maurice Perche

1924 - 2017

Informations générales
  • Né le 15 octobre 1924 à La ferté-villeneuil (Eure-et-Loir - France)
  • Décédé le 19 mai 2017 à Houdan (Yvelines - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Quatrième République - Assemblée nationale
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 2 janvier 1956 au 8 décembre 1958
Département
Eure-et-Loir
Groupe
Communiste

Biographies

Biographie de la IVe République

PERCHE (Maurice, Marceau)
Né le 15 octobre 1924 à La Ferté-Villeneuil (Eure-et-Loir)

Député de l’Eure-et-Loir de 1956 à 1958

Maurice Perche est issu d’une famille petits propriétaires agricoles. Son père était également un entrepreneur en battage. Elève du lycée Marceau de Chartres, il obtient son baccalauréat, fréquente l’Ecole normale d’Orléans et commence une carrière d’instituteur. Il épouse une institutrice, bientôt directrice d’école maternelle. Résistant, militant communiste, Maurice Perche mène la liste communiste aux élections législatives de 1956, en Eure-et-Loir. Sa liste arrive en troisième position, avec 20,6 % des suffrages exprimés, derrière celle du Parti républicain radical et radical-socialiste et celle des Indépendants et Paysans. Maurice Perche est élu, victoire qui apporte aux communistes un siège dans une circonscription où ils n’avaient pas d’élu sortant. Cette même année, il entre au comité central du Parti communiste français, où il demeure jusqu’en 1964. Il devient également rédacteur en chef de la revue L’Ecole et la Nation, publication dont il est le directeur politique en 1962.
A l’Assemblée nationale, il est nommé membre de la commission de l’éducation nationale, le 31 janvier 1956 et le 4 octobre 1957, de la commission du suffrage universel, des lois constitutionnelles, du règlement et des pétitions aux mêmes dates. Elu secrétaire de cette seconde commission le 10 février 1956, il est reconduit dans ces fonctions le 18 octobre 1957. Son activité de député concerne surtout l’école en général et le statut des enseignants en particulier. Il dépose trois rapports, une proposition de résolution et deux propositions de loi. Ainsi, le 5 juin 1956, au nom de la commission de l’éducation nationale, il est l’auteur d’un rapport sur un projet de résolution tendant à inviter le gouvernement à déposer d’urgence un projet de loi portant ouverture des crédits nécessaires pour la construction de bâtiments scolaires du premier degré. Le 1er février 1957, il dépose une proposition de loi tendant à valider, pour la retraite des instituteurs, les mois chômés par défaut d’affectation et, le 22 février de la même année, un rapport invitant le gouvernement à prolonger les congés de longue durée des membres de l’enseignement atteints de tuberculose.
Ses sept interventions sont toutes ou presque motivées par les problèmes de l’enseignement. Ainsi, il dépose, en juin 1957, une demande d’interpellation sur les mesures envisagées par le gouvernement pour assurer la prochaine rentrée scolaire et universitaire. Le 19 novembre 1957, une nouvelle demande d’interpellation est motivée sur les mesures envisagées pour la formation des enseignants et l’équipement des établissements publics d’enseignement. Entre-temps, il est intervenu dans la discussion sur les ajustements des dotations budgétaires reconduites à l’exercice 1956. Il s’intéresse, plus particulièrement, au recrutement et à la rémunération des professeurs certifiés, le 14 juin 1956, et dépose un amendement indicatif visant à la création de vingt emplois d’adjoints d’archives, le 15 juin de la même année. Il a, par ailleurs, commencé la législature en se faisant le spécialiste de la propriété littéraire et artistique, le 20 avril 1956.
Maurice Perche vote la confiance au gouvernement Guy Mollet le 31 janvier 1956, mais la lui refuse le 21 mai 1957. Il s’abstient le 13 mai 1958 lors du vote de confiance au gouvernement Pflimlin, mais vote pour l’état d’urgence le 16 mai. Il approuve la révision constitutionnelle et se prononce contre la confiance et les pleins pouvoirs au général de Gaulle.
Il se présente à nouveau aux élections législatives de 1958 dans la troisième circonscription d’Eure-et-Loir. Il y est battu. Il en est de même en 1962.