Amans, Adrien, Augustin Périer
1851 - 1920
Né le 15 janvier 1851 à Saint-Cyprien (Aveyron), mort le 17 mars 1920 à Champagné les marais (Vendée).
Député de la Vendée de 1910 à 1919.
Docteur en médecine, maire de Champagné les marais, conseiller général, Amans Périer se présenta aux élections du 24 avril 1910 dans la 2e circonscription de Fontenay-le-Comte. Son programme comportait la défense de la suprématie du pouvoir civil et la protection des écoles laïques, mais était surtout axé sur les questions économiques et sociales : protection de l'agriculture, économies budgétaires, contrats collectifs, association des travailleurs aux bénéfices, diminution des dépenses militaires dans le cadre d'une entente internationale sur la limitation des armements.
Il battit dès le premier tour le député sortant gauche démocratique, Gaston Guillemet, par 11.218 voix contre 5.448 sur 21.802 électeurs inscrits et 17.882 votants.
Membre du groupe des radicaux-socialistes, il siégea aux commissions des programmes électoraux, de l'hygiène publique, de la répression du vagabondage et de la mendicité.
Il prit part aux discussions budgétaires de la législature pour demander un assouplissement des formalités administratives préalables à l'attribution des secours aux vieillards nécessiteux, pour proposer une diminution du taux des taxes frappant les ventes de cheptel, pour défendre les intérêts du personnel des tramways de Vendée, des femmes de retraités et des riverains de la Sèvre niortaise exposés aux inondations. Il intervint également en faveur des officiers de recrutement au cours de la discussion du projet de loi portant relèvement des soldes des officiers et des sous-officiers et participa au débat sur l'organisation des caisses des écoles.
Il se représenta devant ses électeurs lors de la consultation du 26 avril 1914. Reprenant son programme social et économique de 1910, il se déclarait en outre opposé à l'introduction de la représentation proportionnelle, demandait une réduction de la durée du service actif dans la mesure où cela n'affaiblissait pas la puissance défensive du pays et réclamait une profonde réforme de la fiscalité dans un sens démocratique.
Il triompha de ses adversaires au premier tour de scrutin par 8.139 voix contre 7.751 à Parenteau et 16 à Coste sur 20.683 électeurs inscrits et 16.168 votants.
Il ne laissa aucune trace de son activité parlementaire durant la 11e législature.
Il ne fut pas candidat aux élections de 1919 et mourut quatre mois plus tard, le 17 mars 1920, à Champagné-les-Marais ; il avait 69 ans.