Julien Peschadour

1902 - 1965

Informations générales
  • Né le 5 mai 1902 à Sainte-fortunade (Corrèze - France)
  • Décédé le 9 décembre 1965 à Saint-priest-de-gimel (Corrèze - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Corrèze
Groupe
Socialiste

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 5 mai 1902 à Sainte-Fernande (Corrèze). Député de la Corrèze de 1936 à 1942.

Instituteur puis professeur de cours complémentaire dans son département natal, Julien Peschadour se présenta comme candidat du parti socialiste aux élections générales de 1936, dans la 1re circonscription de Tulle ; largement distancé au premier tour par le député sortant, Jacques de Chammard, radical-socialiste, il fut élu au second par 6.541 voix sur 12.500 votants, son concurrent ne recueillant que 5.868 suffrages, soit seulement 505 de plus qu'au premier tour.

Inscrit au groupe socialiste, élu secrétaire de la Chambre le 11 janvier 1938, il appartint aux commissions de l'Alsace et de la Lorraine et de l'aéronautique, ainsi qu'à la commission chargée de faire un rapport sur l'application de la loi du 13 janvier 1923 sur les emplois réservés et il fut chargé de rapporter le projet de loi qui tendait à modifier cette loi. Il fut aussi membre de la commission des pensions et, en cette qualité, il eut à rapporter six propositions de loi, toutes déposées par Camille Planche et toutes relatives au régime des pensions : par exemple une proposition tendant à codifier tous les textes législatifs relatifs aux pensions et une proposition qui avait pour objet d'unifier le barème des invalidités.

A titre personnel, Julien Peschadour intervint dans la discussion du budget de l'Agriculture pour 1938, à propos notamment des logements ruraux, du désenclavement des villages et des adductions d'eau, et dans la discussion du budget de l'Education nationale pour 1939, principalement au sujet du rôle des instituteurs, des bourses et des bâtiments scolaires.

Au congrès de Vichy, le 10 juillet 1940, il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.