Albert Pesson
1843 - 1891
- Informations générales
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- Né le 22 juin 1843 à Châteaurenault (Indre-et-Loire - France)
- Décédé le 21 février 1891 à Châteaurenault (Indre-et-Loire - France)
1843 - 1891
Député depuis 1885, né à Châteaurenault (Indre-et-Loire) le 22 juin 1843, mort à Châteaurenault le 21 février 1891, il fit ses études au lycée de Tours, et entra à l'Ecole polytechnique en 1862 avec le numéro 5, et à l'Ecole des ponts et chaussées avec le numéro 1.
Envoyé en mission au canal de Suez, il parcourut l'Asie Mineure, et reçut une nouvelle mission aux Etats-Unis et au Canada. Ingénieur des ponts et chaussées à Angers en 1870, il prit du service dans l'armée active, devint capitaine du génie, et prit part, dans la 2e armée de Paris, aux opérations du siège. Chef du cabinet du sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Intérieur à la paix, il fut nommé (1872) ingénieur de la navigation de la Seine, et, en 1876, ingénieur du service municipal. Le ministère Gambetta le plaça à la tête de la direction des travaux publics des colonies au ministère du Commerce, fonctions qu'il échangea, en octobre, contre celles de directeur du service de la navigation de la haute Seine.
Conseiller général du canton de Châteaurenault depuis 1883, il fut porté, le 4 octobre 1885, sur la liste républicaine de ce département, et élu député, le 1er sur 5, par 40,600 voix (77,527 votants, 98,850 inscrits). Il appartint à la majorité opportuniste, fut membre des commissions de la loi militaire, des chemins de fer, des ports maritimes, du canal de Panama, parla sur le budget des travaux publics, sur les conventions avec les grandes compagnies, fut rapporteur du projet d'achèvement des ports de Boulogne et de Calais, du projet d'amélioration de la navigation de la basse Seine, et, sans être inscrit à aucun groupe, vota avec la majorité républicaine,
- pour l'expulsion des princes,
- pour les crédits du Tonkin,
- pour les cabinets Ronvier et Tirard.
Dans la dernière session, il s'est abstenu sur le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889), et sur les poursuites contre trois députés, membres de la Ligue des patriotes, et s'est prononcé pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution; absent par congé lors des scrutins sur la proposition de loi Lisbonne, et sur les poursuites contre le général Boulanger.
Chevalier de la Légion d'honneur (1871).