Henri Pétin

1870 - 1911

Informations générales
  • Né le 16 avril 1870 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 20 janvier 1911 à La seyne (Var - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 14 mars 1909 au 31 mai 1910
Département
Var
Groupe
Gauche radicale-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 16 avril 1870 à Paris (17e), mort le 20 janvier 1911 à La Seyne (Var). Député du Var de 1909 à 1910.

Issu d'un milieu aisé, Henri Petin fit ses études à l'école Colbert à Paris ; il se destinait au journalisme mais se fit connaître, sous le pseudonyme de Henri de Mamers, comme vaudevilliste, revuiste, et surtout comme auteur de chansons, certaines de celles qu'il écrivit ayant remporté un succès populaire. Il composa également, sous son nom, quelques pièces de théâtre et un à-propos en vers.

S'étant ensuite fixé dans le Midi, à La Seyne sur mer, il y fut secrétaire d'une société de constructions navales avant d'y fonder, en 1900 une maison de commerce de métaux puis de se lancer à son tour, pour son compte, dans la construction navale.

Dès 1904, il devint maire de La Seyne et il exerça cette magistrature jusqu'à sa mort. Ses concitoyens le choisirent en outre pour les représenter au Conseil général du Var. Enfin, les élections de la 2e circonscription de Toulon l'envoyèrent occuper à la Chambre le siège laissé vacant par Louis Martin, élu sénateur en janvier 1909 : le 7 mars 1909, Henri Petin fut élu au second tour de scrutin par 8.239 voix sur 14.290 votants, le socialiste Renaudel qui l'avait devancé au premier tour n'ayant obtenu que 5.828 suffrages au deuxième tour.

Inscrit au groupe des républicains radicaux-socialistes et membre de diverses commissions, Henri Petin ne déploya pas à la Chambre une activité bien considérable. Il ne déposa qu'une seule proposition de loi - qui tendait à accorder l'aide de l'Etat à certains agriculteurs de sa circonscription dont les cultures avaient eu à souffrir d'un violent orage - et il ne prit part qu'à une seule discussion : celle d'un projet portant approbation d'une convention passée entre l'Etat et la Compagnie des messageries maritimes. Sans doute en raison de la maladie qui allait l'emporter à l'âge de 40 ans, le 20 janvier 1911, il ne sollicita pas le renouvellement de son mandat lors des élections générales de 1910.