Alexandre-Etienne Piquemal
1891 - 1958
Né le 12 septembre 1891 à Limoux (Aude).
Député de la Seine de 1924 à 1932.
Fils de terrassier, Alexandre Piquemal s'oriente vers la fonction publique : il devient commis des P.T.T. Il restera toujours un défenseur zélé de ses compagnons de travail.
Ce militant, qui a choisi en 1920 de quitter la « vieille maison », se présente pour la première fois aux élections en 1924 sur la liste du bloc ouvrier-paysan. Il est élu député de la 3e circonscription de Paris.
Il s'inscrit bien sûr, à la Chambre, au groupe communiste et devient membre de la commission du commerce et de l'industrie, de la commission d'assurance et de prévoyance sociales, de la commission du travail, de la commission du suffrage universel.
Il est l'auteur de nombreuses propositions : accordant des avantages sociaux divers aux agents des postes, assimilant les cantonniers aux fonctionnaires, invitant le gouvernement à se pencher sur les pensions de fonctionnaires.
Il prend une part active aux discussions budgétaires et intervient dans de nombreuses interpellations concernant essentiellement le sort des fonctionnaires et agents de l'Etat.
Le 29 avril 1928, il est élu au second tour de scrutin, dans la 1re circonscription du XIIIe arrondissement, par 6.978 voix contre 4.948 à son principal adversaire de droite, M. Remaudière.
Au cours de cette législature, toujours inscrit au groupe communiste, il reste membre des commissions : du commerce et de l'industrie, de l'assurance et de la prévoyance sociales, et du suffrages universel, mais abandonne la commission du travail pour accéder à la commission des finances.
Par ses propositions de lois, ses propositions de résolutions, comme dans ses interventions au cours des discussions budgétaires et des interpellations, il demeure un défenseur empressé des fonctionnaires et, notamment, des postiers, mais. il s'intéresse aussi aux problèmes des loyers et de la construction sociale, ainsi qu'aux viticulteurs et au commerce du vin.
Par goût du sport autant que par conviction politique, il dépose par ailleurs une proposition de loi tendant à la participation de la France aux olympiades ouvrières à Moscou.
Malgré cette importante activité législative il est battu aux élections de 1932, dès le premier tour. n'obtenant que 1.787 voix alors que Gelis arrivé en tête en recueille 5.179 sous l'étiquette « socialiste-communiste ». Après cet échec il ne se représentera plus.