Maurice Plantier

1921 - 2006

Informations générales
  • Né le 29 janvier 1921 à Biarritz (Basses-Pyrénées - France)
  • Décédé le 25 janvier 2006 à Paris (Paris - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Quatrième République - Assemblée nationale
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 2 janvier 1956 au 8 décembre 1958
Département
Cameroun
Groupe
Rassemblement des gauches républicaines et du centre républicain
Régime politique
Cinquième République - Assemblée nationale
Législature
IVe législature
Mandat
Du 30 juin 1968 au 1er avril 1973
Département
Pyrénées-Atlantiques
Groupe
Union des démocrates pour la République
Régime politique
Cinquième République - Assemblée nationale
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 avril 1973 au 2 avril 1978
Département
Pyrénées-Atlantiques
Groupe
Union des démocrates pour la République
Régime politique
Cinquième République - Assemblée nationale
Législature
VIe législature
Mandat
Du 19 mars 1978 au 5 mai 1978
Département
Pyrénées-Atlantiques
Groupe
Rassemblement pour la République

Biographies

Biographie de la IVe République

PLANTIER (Maurice, Marie, Marcel)
Né le 29 janvier 1921 à Biarritz (Basses-Pyrénées)
Décédé le 25 janvier 2006 à Paris

Député du Cameroun de 1956 à 1958
Député des Pyrénées-Atlantiques de 1958 à 1962 et de 1973 à 1978
Secrétaire d’Etat aux anciens combattants du 3 avril 1978 au 13 mai 1981

Fils d’un médecin installé à Artix, Maurice Plantier entreprend des études médicales, interrompues par la guerre, à la faculté de Bordeaux. Il s’engage très tôt dans la Résistance, notamment dans les réseaux Alliance et Buckmaster puis dans l’Organisation civile et militaire, avant de s’engager dans les corps-francs. Il achève la guerre avec le grade de médecin-lieutenant, décoré de la Légion d’honneur et de la médaille de la Résistance. Revenu à Bordeaux pour achever ses études médicales, il adhère en 1947 au Rassemblement du peuple français (RPF) dont il préside le mouvement de jeunesse, d’abord en Gironde, puis pour l’ensemble du Sud-ouest.
Docteur en médecine, Maurice Plantier exerce au Cameroun à partir de 1951 ; il est promu chef de service à l’hôpital de Laquintinie de Douala. Il siège en outre à l’Assemblée territoriale. Il se présente aux élections du 2 janvier 1956 comme candidat «apparenté Rassemblement des gauches républicaines - RGR» au collège des citoyens de statut français. Sa profession de foi privilégie des positions très «Cameroun français», un peu oublieuses du statut international de ce territoire sous tutelle de l’ONU. Il remporte aisément cette élection avec 2 632 voix, distançant très largement ses principaux concurrents, et notamment le député sortant Georges Molinatti qui n’obtient que 77 suffrages.
Inscrit au RGR puis, à partir d’octobre 1956, au groupe des paysans d’action sociale, il est membre de la commission de la famille, de la population et de la santé publique (1956-1957), puis de la commission des pensions (1957-1958) et de celle des territoires d’Outre-mer (1957-1958). Le 12 novembre 1957, il est désigné par la commission des territoires d’Outre-mer pour faire partie de la sous-commission chargée de suivre et de contrôler d’une façon permanente l’emploi des crédits affectés à la défense nationale. Il dépose trois propositions de loi, dont deux visant à des exonérations fiscales en faveur des Français résidant Outre-mer. Il présente également un avis au nom de la commission des territoires d’Outre-mer, le 5 mars 1958. Ses interventions en séance ne concernent guère que le Cameroun, qu’il s’agisse d’un projet de loi d’amnistie ou du décret du 28 mars 1957 portant statut de ce territoire. II demande notamment la «suppression nécessaire» de la tutelle de l’ONU. Il soutient la politique algérienne du Guy Mollet, vote en faveur de la ratification des traités de Rome, mais se prononce vote contre la loi-cadre en Algérie et refuse de voter l’investiture de Félix Gaillard et de Pierre Pflimlin. Il vote à l’inverse l’investiture du général de Gaulle le 1er juin 1958 et les pleins pouvoirs le lendemain. Au cours de son mandat de deux années, il défend quatre amendements et une motion préjudicielle. Le 18 février 1958, il dépose une demande d’interpellation sur le comportement qu’il estime « inadmissible » du Haut Commissaire de la France au Cameroun et sur la nécessité de procéder à son rappel.
Maurice Plantier poursuit sa carrière politique sous la Cinquième République. Elu, le 30 juin 1958, député Union des démocrates pour la République - UDR de la deuxième circonscription des Pyrénées-Atlantiques, il est réélu en 1973 et en 1978. Il a été secrétaire d’Etat aux anciens combattants dans le troisième gouvernement dirigé par Raymond Barre. Il disparaît le 25 janvier 2006, à Paris.