Alexandre, Joseph, Marie Pochon
1840 - 1908
- Informations générales
-
- Né le 7 juin 1840 à Marboz (Ain - France)
- Décédé le 13 septembre 1908 à Marboz (Ain - France)
1840 - 1908
Député de 1883 à 1889, né à Marboz (Ain) le 7 juin 1840, propriétaire agriculteur, maire de Marboz (4 septembre 1870), révoqué en mai 1873, réélu en 1874, et conseiller général du canton de Coligny (1877), il se présenta, comme candidat républicain radical pour remplacer M. Tiersot décédé, dans la 1re circonscription de Bourg.
Il fut élu député, le 15 avril 1883, par 6,648 voix (12,849 votants, 17,090 inscrits), contre 5,213 au docteur Goujon opportuniste, et 686 à M. Tissot. Il prit place à l'extrême gauche, et vota avec les radicaux : contre les crédits de l'expédition du Tonkin, contre le ministère Ferry.
Inscrit, le 4 octobre 1885, sur la liste républicaine unique du département de l'Ain, il fut réélu, le 2e sur 6, par 44,157 voix (76,043 votants, 103,649 inscrits). M. Pochon se prononça contre les cabinets Rouvier et Tirard, soutint le ministère Floquet, et, en dernier lieu, s'abstint sur le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889), sur l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution, et vota
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 7 juin 1840 à Marboz (Ain), mort le 13 septembre 1908 à Marboz.
Député de l'Ain de 1883 à 1901.
Sénateur de l'Ain de 1901 à 1908.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires t. V, p. 7.)
En 1889 Alexandre Pochon, propriétaire dans la région de Bourg-en-Bresse, est réélu à la Chambre des députés, au premier tour de scrutin, par 9.053 voix contre 4.513 à son adversaire boulangiste, Grant de Vaux. Il continue de s'y distinguer par ses opinions résolument républicaines et laïques, siège à l'extrême gauche et vote pour les poursuites contre le général Boulanger.
Son mandat lui est renouvelé le 20 août 1893, par 941 voix, puis à nouveau le 8 mai 1899, par 8.943 voix contre 4.985 à Piquet, ancien gouverneur de l'Indochine, républicain également et candidat de Méline et Barthou.
Il fait partie, à la Chambre, des grandes commissions des chemins de fer, puis est nommé membre de l'importante commission d'enquête sur l'enseignement secondaire.
En 1901 Morellet, sénateur de l'Ain, démissionne pour poursuivre à Poitiers sa carrière dans la magistrature. Alexandre Pochon présente avec succès sa candidature aux élections partielles qui suivent cette démission. Il est élu par 554 voix contre 1.964 à Philippon et 137 au docteur Hudelet, sur 882 votants. Il est réélu aux élections sénatoriales du 4 janvier 1903, où il obtient 705 voix sur 883 votants.
Au Sénat il s'inscrit au groupe de la gauche démocratique, et ses votes reflèteront fidèlement son appartenance politique. C'est ainsi qu'il soutient les cabinets Combes et Rouvier. Il est membre de la commission de l'enseignement, de la commission d'abrogation de la loi Falloux, et de bien d'autres commissions.
Quoiqu'il prenne la parole lors de la discussion du budget de 1904 au sujet du corps des vétérinaires de l'armée, ses préférences vont aux questions relatives à l'agriculture, à la justice et à l'instruction. Il présente au nom de ses administrés de nombreuses pétitions touchant ces trois domaines.
Alexandre Pochon meurt le 13 septembre 1908, dans sa propriété de Marboz, à l'âge de 68 ans, au terme de vingt-cinq années de vie parlementaire.