Fernand Robbe
1889 - 1974
* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936
Né le 28 février 1889 à Lorient (Morbihan).
Député de Seine-et-Oise de 1936 à 1942.
D'origine bretonne, Robbe vient exercer dans la région parisienne ses fonctions d'ingénieur.
Il s'intéresse très tôt aux affaires publiques et deviendra conseiller général de Versailles avant de solliciter un mandat législatif.
Il devra se présenter à trois reprises aux élections générales, dans la 2e circonscription de Versailles, avant de représenter la Seine-et-Oise à la Chambre des députés. Aux élections d'avril 1928, il obtient 6.413 voix au second tour contre 7.294 à Charles Reibel, député sortant et ancien ministre sans étiquette, pour 17.277 votants. Aux élections de mai 1932, les 2.712 voix qu'il recueille au premier tour pour 20.546 votants ne l'inciteront pas à maintenir sa candidature au second tour. Reibel ne s'étant pas représenté aux élections d'avril 1936, il sollicite à nouveau un mandat avec un long programme sous l'étiquette républicain indépendant et d'action sociale. Il l'emporte au second tour, le 3 mai 1936, avec 11.848 voix contre 11.221 à Desnazes, pour 23.501 votants, la lutte s'étant circonscrite entre ces deux candidats.
A la Chambre, il est dans l'opposition ; il représente le groupe des républicains indépendants et d'action sociale aux commissions de l'aéronautique, des affaires étrangères et de la santé publique. Il interviendra lors du vote de la loi des pleins pouvoirs en juin 1937 et s'intéressera tout particulièrement aux problèmes militaires et plus spécialement aux questions aéronautiques. A ce titre, il sera le rapporteur de deux projets intéressant le personnel de l'armée de l'Air. ) e 10 juillet 1940, il vote les pouvoirs constituants au maréchal Pétain. Fernand Robbe était officier de la Légion d'honneur et titulaire de la Médaille militaire et de la Croix de guerre.