Pierre, Louis, Henri Roblin

1877 - 1916

Informations générales
  • Né le 22 juillet 1877 à Champvert (Nièvre - France)
  • Décédé le 9 février 1916 à Thianges (Nièvre - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 8 octobre 1905 au 31 mai 1906
Département
Nièvre
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Nièvre
Groupe
Socialistes unifiés
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 31 mai 1914
Département
Nièvre
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 9 février 1916
Département
Nièvre
Groupe
Parti socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 22 juillet 1877 à Champvert (Nièvre), mort le 9 février 1916 à Thianges (Nièvre).

Député de la Nièvre de 1905 à 1916.

Pierre Roblin est un juriste : docteur en droit, il est avocat à la Cour d'appel de Paris. Militant socialiste de la fédération de la Nièvre, il commence sa carrière politique sur le plan local ; en 1904, il devient maire de Thianges et en 1910 conseiller général du canton de Decize.

Le 8 octobre 1905, lors d'une élection partielle, il est élu député de la Nièvre pour la 2e circonscription de Nevers, au second tour, par 6.231 voix contre 2.950 à d'Agoult, ancien député, sur 9.456 votants, en remplacement de feu Turigny. Il est réélu en 1906 par 5.447 voix sur 11.000 votants, en 1910, au premier tour, par 6.059 voix sur 10.888 votants et enfin en 1914, par 6.943 voix sur 10.564 votants. Sa carrière parlementaire est active : il est secrétaire de plusieurs bureaux et membre de la commission du travail, de celle de la marine et enfin de la commission de répression du vagabondage, au sein desquelles il rédigea plusieurs rapports ; il déposa une proposition de loi tendant à modifier la loi du 29 avril 1908 sur les tarifs postaux applicables aux journaux et écrits périodiques.

Il ne peut malheureusement pas achever son mandat et meurt prématurément le 8 février 1916, à Thianges, dans sa trente-neuvième année.

Ainsi, il ne lui fut pas donné d'assister au triomphe du révolutionnaire russe exilé en France, qu'il avait recommandé en janvier 1909 à Léopold Delisle, administrateur de la Bibliothèque nationale, pour lui faire obtenir une carte de lecteur : son protégé, en effet, n'était autre que Lénine.