Georges, Casimir Roche

1836 - 1901

Informations générales
  • Né le 2 juillet 1836 à Poitiers (Vienne - France)
  • Décédé le 22 juin 1901 à Saint-jean-d'angély (Charente-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 15 mai 1882 au 14 octobre 1885
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 18 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Union des Droites

Biographies

Député de 1882 à 1889, né à Poitiers (Vienne) le 2 juillet 1836, il étudia le droit et se fit recevoir avocat.

Inscrit au barreau de Rochefort, il se présenta à plusieurs reprises dans cet arrondissement comme candidat bonapartiste et échoua successivement : le 20 février 1876, avec 6,407 voix contre 6,844 à l'élu républicain, M. Bethmont ; le 14 octobre 1877, avec 7,003 voix, contre 7,726 au député sortant, réélu, et le 12 décembre 1880, avec 4,181 voix contre 9,277 au même concurrent, encore réélu. Il s'agissait alors de remplacer ce dernier, démissionnaire.

Elu, le 14 mars 1882, au second tour de scrutin, député de l'arrondissement de Rochefort, par 5,594 voix (14,407 votants, 19,355 inscrits), contre 5,257 à M. Paul Rouvier et 3,495 à M. Gustave Bichon, radical, en remplacement de M. Bethmont, il prit place à droite, dans le groupe de l'Appel au peuple, se prononça contre les divers ministères de la législature et contre les crédits du Tonkin; il déposa, en décembre 1883, un amendement tendant à admettre les femmes commerçantes aux élections des juges consulaires, et parut plusieurs fois à la tribune, où il prononça des discours remarqués.

Porté, le 4 octobre 1885, sur la liste conservatrice de la Charente-Inférieure, il fut élu député de ce département, le 3e sur 7, par 62,260 voix (124,616 votants, 143,670 inscrits). Il suivit la même ligne politique que précédemment, fit une active opposition au gouvernement républicain, adhéra au programme boulangiste, et, en dernier lieu, s'abstint sur le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889), et vota

- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.


Né le 2 juillet 1836 à Poitiers (Vienne), mort le 22 juin 1901 à Saint-Jean-d'Angély (Charente-Inférieure).

Député de la Charente-Inférieure de 1882 à 1889. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 172.)

Georges Roche se représenta comme candidat boulangiste en 1889, dans la circonscription de Rochefort, mais fut battu par le maire de la ville, Braud, élu au second tour avec 8.249 voix contre 7.523 sur 15.883 votants. Cet échec mit fin à sa carrière politique.

Ancien bâtonnier du barreau de Rochefort où il avait pris la suite du cabinet d'avocat de son père, il s'était fixé depuis son mariage en 1883 à Saint-Jean-d'Angély. Il y était juge suppléant au tribunal civil lorsqu'il mourut le 22 juin 1901 à l'âge de 64 ans.