Constant, Ildefonse, Benoît Roden

1852 - 1918

Informations générales
  • Né le 11 juillet 1852 à Chélers (Pas-de-Calais - France)
  • Décédé le 20 mars 1918 à Arcachon (Gironde - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 31 mai 1914
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 20 mars 1918
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Républicains de gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 11 juillet 1852 à Chelers (Pas-de-Calais), mort le 20 mars 1918 à Arcachon (Gironde).

Député du Pas-de-Calais de 1910 à 1918. Sous-secrétaire d'Etat au Travail et à la Prévoyance sociale du 14 décembre 1916 au 7 septembre 1917.

Constant Roden naquit à Chelers dans le Pas-de-Calais. Fils d'un instituteur, il fit ses études classiques à Saint-Omer, puis à Arras. Reçu licencié en droit de la Faculté de Douai, il se fit inscrire au barreau de Béthune où il fit son stage complet. Fixé à Saint-Pol-sur-Ternoise depuis 1878, il s'y établit avoué plaidant. Républicain sous l'Empire, Roden s'engageait dès les premières défaites de l'armée impériale et participa, avec l'armée du Nord, à la bataille de Saint-Quentin et à divers autres combats. Cité à l'ordre du jour, il fut alors proposé pour la Médaille militaire.

Il devint maire de Saint-Pol avant d'être élu pour la première fois député de l'arrondissement de Saint-Pol en 1910 au premier tour par 10.462 voix sur 19.032 votants, contre 7.801 à son principal adversaire le libéral Capy.

Inscrit à la gauche radicale, membre de plusieurs commissions et notamment de la commission des mines, il a été chargé d'un important rapport sur la retraite des mineurs. Il est réélu en 1914, au premier tour de scrutin également, avec 9.214 voix sur 18.619 votants. Nommé président de la commission des mines, il prend part en cette qualité, à la discussion de nombreux textes. Il fit des interventions compétentes et remarquées sur les caisses de retraites des anciens mineurs, la durée du travail dans les mines, la taxation du charbon, la réparation des dommages de guerre.

Au cours de son second mandat, il fut successivement nommé sous-secrétaire d'Etat du Travail et de la Prévoyance sociale au ministère du Commerce, de l'Industrie, de l'Agriculture, du Travail, des Postes et des Télégraphes le 14 décembre 1916 puis sous-secrétaire d'Etat au ministère du Travail et de la Prévoyance sociale le 20 mars 1917. Il mourut à 65 ans, au cours de son mandat, à Arcachon après une douloureuse maladie qui le tint éloigné de la vie politique pendant plusieurs mois.