Henri, Marie, Théophile, Joseph de Rodez-Bénavent
1877 - 1952
Né le 17 février 1877 à Montpellier (Hérault).
Député de l'Hérault de 1919 a 1924 et de 1928 à 1936.
Lorsqu'il fut élu pour la première fois en 1919 dans le département de l'Hérault, Henri de Rodez-Bénavent était bien implanté localement. En effet, né à Montpellier, propriétaire viticulteur, il était conseiller général du canton de Ganges depuis 1902 et maire de Carilhac.
Aux élections de 1919 qui avaient lieu au scrutin de liste, il se présenta sur la liste d'union nationale de travail et de progrès et il obtint 29.029 voix sur 88.094 votants. Au cours de cette législature, membre de la commission de l'agriculture, de la commission des finances et de la commission des boissons, il s'intéressa surtout aux problèmes agricoles et plus spécialement aux questions viticoles. Il se présenta aux élections législatives de 1924 sur la liste d'union nationale et d'entente républicaine, mais la liste du cartel des gauches l'emporta. Henri de Rodez-Bénavent obtint cependant 33.108 voix.
Fidèle à ses engagements politiques, il se présenta aux élections de 1928, rappelant dans son programme électoral son attachement inébranlable à la politique d'union nationale et précisant que ses votes avaient toujours été favorables à cette politique, notamment pendant les ministères Poincaré en 1923 et 1924. Il fut élu au second tour de scrutin avec 7.286 voix contre 6.563 à son principal adversaire M. Rouch. Membre de plusieurs commissions, et notamment de la commission des boissons, il prit part à la discussion d'un projet de loi sur la viticulture. Il déposa également plusieurs propositions de loi tendant à améliorer la situation des gens de maison.
En 1932, Henri de Rodez-Bénavent réaffirme sa volonté de « liquider la retentissante faillite du cartel des gauches ». Rappelant à ses électeurs son programme «qui tend au progrès social par la prudence et l'ordre dans la sécurité », il maintient son souci de défendre plus particulièrement les intérêts des viticulteurs. Il fut élu au second tour de scrutin avec 7.339 voix contre 7.124 à son adversaire Rouch. Membre de la commission des travaux publics et de la commission des boissons, il intervint dans la discussion de plusieurs projets de loi relatifs à la viticulture et au commerce des vins. Il déposa une proposition de loi sur l'organisation de la Chambre des métiers.
Henri de Rodez-Bénavent brigua à nouveau les suffrages des électeurs en 1936, mais il fut battu au profit du maire de Montpellier, M. Boulet.