Edouard, Antoine, Guillaume Rolland

1833 - 1919

Informations générales
  • Né le 7 mai 1833 à Perpignan (Pyrénées-Orientales - France)
  • Décédé le 7 septembre 1919 à Bouleternère (Pyrénées-Orientales - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 6 octobre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Pyrénées-Orientales
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Pyrénées-Orientales
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 22 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Pyrénées-Orientales

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 7 mai 1833 à Perpignan (Pyrénées-Orientales), mort le 7 septembre 1919 à Bouleternère (Pyrénées-Orientales).

Député des Pyrénées-Orientales de 1889 à 1902.

Issu d'une famille modeste, Edouard Rolland fit des études de comptabilité et exerça le métier de comptable à Perpignan, dont il devint ensuite conseiller municipal. En 1870, il commanda la garde nationale de cette ville. Agé de 52 ans, « lassé de la division de la Chambre en de multiples groupes et sous-groupes et des stériles discussions sur des idées », il se présenta aux élections générales de 1885 sur une liste de républicains modérés qui fut battue.

Aux élections du 22 septembre 1889, après n'avoir obtenu que 3.092 voix sur 11.442 dans la 1re circonscription de Perpignan, il est élu au second tour comme républicain indépendant par 6.771 voix contre 5.551 à Servia. Au cours de cette législature, il s'inscrit au groupe radical-socialiste. Il intervient avec vigueur dans la discussion du projet de loi concernant la fabrication et l'importation de vins de raisins secs.

Il est réélu au premier tour aux élections générales de 1893 par 4.772 voix contre 4.597. Mais en 1898, il est mis en ballottage, il n'est élu au second tour que par 5.511 voix sur 9.592 votants. Il se fait alors, à propos de la révision de lois douanières, le défenseur acharné des producteurs viticoles.

Malade, il ne se représente pas aux élections générales de 1902. Il devait mourir le 7 septembre 1919 à Bouleternère, dans sa propriété du mas Polyroch ; il était âgé de 86 ans.