Camille, Louis Bénassy

1887 - 1958

Informations générales
  • Né le 25 février 1887 à Monteil-au-vicomte (Creuse - France)
  • Décédé le 26 mai 1958 à Royère (Creuse - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Creuse
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 3 mai 1931 au 31 mai 1932
Département
Creuse
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 10 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Creuse
Groupe
Parti socialiste

Biographies

Né le 25 février 1887 à Monteil-au-Vicomte (Creuse), mort le 26 mai 1958 à Royère (Creuse).

Député de la Creuse de 1924 à 1928. et de 1931 à 1936.

Camille Benassy, dont le père était instituteur, adhère à 18 ans au parti socialiste et collabore au Travailleur du Centre et au Petit Limousin. Licencié en droit, il devient économe du Lycée de Guéret. Mobilisé en 1914, quatre fois blessé, sa brillante conduite au front lui vaut la Croix de Chevalier de la Légion d'honneur et la Croix de guerre avec six citations. En 1919, il est élu conseiller général de la Creuse et maire de Royère mais il échoue aux élections législatives. Tête de liste socialiste aux élections du 11 mai 1924 il est élu avec 15.518 voix sur 53.580 votants et devient ainsi le premier député du parti socialiste dans le département de la Creuse.

Aux élections des 22 et 29 avril 1928, (retour au scrutin d'arrondissement) il est candidat dans la circonscription de Guéret- Arrivé en tête au premier tour de scrutin, il est battu au second avec 6.294 voix contre 8.555 à M. Ferrand, pharmacien, qui est élu, Mais à l'élection partielle qui a lieu le 3 mai 1931 pour remplacer M. Connevot devenu sénateur, il est élu au deuxième tour de scrutin par 5.641 voix contre 4.570 à M. Chambonnet vétérinaire. Il est réélu au second tour, toujours dans l'arrondissement d'Aubusson, aux élections générales des 1er et 8 mai 1932.

Membre de la Commission des comptes définitifs et des économies et de la Commission de l'enseignement et des beaux-arts, il siège sur les bancs de la S.F.I.O. Il s'intéresse tout spécialement aux questions qui relèvent de l'Education Nationale et dépose plusieurs propositions de loi ou rapports concernant la situation des instituteurs et des professeurs, les écoles primaires, les bourses et l'enseignement secondaire. Il intervient sur ces questions lors de la discussion des budgets de l'Instruction publique de 1925, 1928, 1933 et 1935. Il est membre du conseil départemental de l'instruction publique. A l'occasion de la discussion. d'interpellations sur le salaire des mineurs (1927) il invite le Gouvernement à s'opposer à la diminution des salaires des ouvriers des mines de Lavaveix (Creuse).

Au cours de la discussion du Budget de 1928 il demande l'augmentation des retraites ouvrières et l'amélioration des chemins ruraux. En 1931 il proteste contre l'insuffisance des secours accordés aux agriculteurs victimes des calamités publiques et propose de créer une caisse d'assurance contre les calamités agricoles. Il se préoccupe d'obtenir raide du Gouvernement en faveur de l'industrie des tapis d'art d'Aubusson durement atteinte par la crise économique. Il prend part en 1935 à la discussion des interpellations relatives à certains cumuls d'emplois alors que le chômage persiste. Après les élections des 26 avril et 3 mai 1936 où iL n'obtient au deuxième tour que 6.918 voix contre 8.246 à M. Chambonnet qui est élu à sa place, il devient chef de cabinet d'Albert Rivière, Ministre des Pensions du Gouvernement Blum. Réélu conseiller général de la Creuse et maire de Royère en 1945, il le restera jusqu'à son décès en 1958.




Né le 25 février 1887 à Monteil-au-Vicomte (Creuse)

Décédé le 26 mai 1958 à Royère (Creuse)

Député de la Creuse de 1924 à 1928 et de 1931 à 1936

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome II, p. 529)

A la Libération, Camille Bénassy retrouve ses mandats de conseiller général et de maire de Royère. Il les conservera jusqu'à sa mort.