Félix Roquefort
1913 - 1982
ROQUEFORT (Félix)
Né le 12 décembre 1913 à Lastours (Aude).
Décédé le 25 novembre 1982 à Conques-sur-Orbiel (Aude).
Député de l’Aude de 1956 à 1958
Félix Roquefort est né le 12 décembre 1913 à Lastours (Aude) dans une famille populaire : son père était mécanicien et sa mère couturière. Titulaire du certificat d’études primaires, il devient mineur, puis employé.
Son engagement syndical date de 1933. Puis, il participe à la constitution du syndicat CGT des Mines et Usines de Salsignes (Aude) et appartient à sa direction.
Fait prisonnier en juin 1940, il s’évade le 5 novembre 1940 et participe à la Résistance à partir de 1942, dans le mouvement Combat. En 1943, il participe à la formation d’un des premiers maquis de l’Aude, avec deux de ses frères et son beau-frère qui, tous trois, ont été tués par l’occupant.
En février 1944, Félix Roquefort est nommé chef régional de l’Action ouvrière des Mouvements Unis de la Résistance et membre du Comité régional clandestin de Libération pour le Languedoc-Roussillon. Cette même année 1944, il adhère au PCF. Félix Roquefort est médaillé de la Résistance française.
Après la Libération, ses responsabilités politiques s’accroissent notablement. Sur le plan local, il est nommé, le 28 août 1944, président du comité de libération de Conques-sur-Orbiel, puis il est élu maire de cette commune lors des Municipales d’avril-mai 1945, fonction qu’il occupera jusqu’à sa mort. Sur le plan départemental, membre du Comité départemental de l’Aude, au titre de la CGT, il devient le secrétaire de l’Union départementale CGT, et membre de la direction fédérale du parti communiste. En 1945, il est élu conseiller général du canton de Conques-sur-Orbiel. Il conserve son mandat en 1951, puis le perd avant de le reconquérir en 1964, et de le conserver jusqu’à sa mort.
En 1949, Félix Roquefort suit la formation de l’Ecole des cadres du PCF à Bobigny, devenant un des principaux responsables communistes audois. A ce titre, il représente ce parti dans de nombreuses compétitions électorales : candidat malheureux au Conseil de la République en 1955, il est élu député de l’Aude en 1956, mais il ne sera pas réélu en 1958, battu par un candidat radical. Par la suite, il se présente sans succès à de nombreuses élections : au Conseil de la République puis au Sénat en 1959, 1962, 1967 et 1971, à l’Assemblée nationale en 1962, 1967, 1968 et 1973.
En tant que parlementaire, il appartint à la Commission des boissons et à celle de la production industrielle et de l’énergie. Les propositions de résolutions ou de lois qu’il a déposées avaient pour but soit d’appuyer certaines revendications des mineurs, soit de défendre les intérêts des agriculteurs audois, spécialement les viticulteurs.