Gaston Roques

1862 - 1938

Informations générales
  • Né le 8 mars 1862 à Pradinas (Aveyron - France)
  • Décédé le 19 mai 1938 à Pradinas (Aveyron - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Aveyron
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Aveyron
Groupe
Entente républicaine démocratique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 8 mars 1862 à Pradinas (Aveyron), mort le 19 mai 1938 à Pradinas.

Député de l'Aveyron de 1889 à 1893 et de 1919 à 1924.

Avocat et agriculteur, conseiller général, maire de sa ville natale, Gaston Roques conquit dès 1889, à l'âge de 27 ans, le siège parlementaire que son père avait occupé jusqu'à sa mort en 1887. Il obtint, en effet, aux élections législatives du 22 septembre 1889, au premier tour, 9.384 voix sur 14.179 suffrages exprimés, contre 4.725 pour le député sortant M. Rodat, républicain.

Entre temps, en décembre 1888, cet aveyronnais de vieille souche avait uni sa destinée à celle de Mlle Laroche-Joubert, fille du député de la Charente.

De tendance bonapartiste, il fut l'auteur, en 1892, au moment de l'affaire du Tonkin, d'une proposition d'ordre du jour qui tendait à substituer dans cette zone l'administration militaire à l'administration civile. Membre de diverses commissions, il fut chargé de rapporter sur le projet de loi modifiant la loi de 1872 sur le jury.

Aux élections des 20 août et 30 septembre 1893, classé en tête au premier tour, Gaston Roques fut battu au second tour avec 5.928 voix, contre 7.681 à M. Caussanel, sur 13.716 votants.

Au lendemain de la victoire de 1918, inscrit sur la liste républicaine de défense nationale et de progrès social, il fut à nouveau élu député le 16 novembre 1919 avec 19.467 voix sur 45.392 suffrages exprimés. Il s'inscrivit alors au groupe de l'entente républicaine démocratique et prit part activement aux travaux des commissions des travaux publics et moyens de communication, des marchés de la guerre, des boissons, témoignant d'un sens social particulièrement clairvoyant.

C'est ainsi qu'il proposa en 1920, dans l'examen du régime des chemins de fer d'intérêt général, la création d'un organe autonome destiné à permettre aux agents d'acquérir, dans des conditions spéciales, des actions des compagnies ferroviaires.

Gaston Roques n'obtint pas aux élections de 1924 le renouvellement de son mandat, avec 40.941 voix sur 85.201 suffrages exprimés.

Il s'éteignit dans sa ville natale le 19 mai 1938, à l'âge de 76 ans.