Alain, Marie, Raymond, Louis, Henri Lepelletier de Rosanbo

1864 - 1916

Informations générales
  • Né le 21 octobre 1864 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 16 décembre 1916 à Mesnard-la-barotière (Vendée - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 29 novembre 1903 au 31 mai 1906
Département
Côtes-du-Nord
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Non inscrit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 21 octobre 1864 à Paris.

Député des Côtes-du-Nord de 1903 à 1910.

Officier de cavalerie, le marquis de Rosanbo quitta l'armée en 1895 pour se consacrer l'exploitation des terres familiales. Parallèlement, il exerça une activité littéraire et on lui doit plusieurs ouvrages (Réminiscences, Combourg, Une vieille demeure de Chateaubriand) consacrés à la vie et à l'œuvre de Chateaubriand.

Il commença sa carrière politique par les mandats de conseiller général du canton de Plestin-les-Grèves et de maire de la commune de Lanvellec.

C'est le 23 novembre 1903, à la suite d'une élection législative partielle, qu'il fut élu député de la 1re circonscription de Lannion. Il l'emporta, dès le premier tour de scrutin par 5.633 voix sur 9.856 votants contre 4.054 à M. Auregan. Réélu dans la même circonscription le 6 mai 1906, il obtint 5.838 voix contre 3.945 à M. Hemeury.

Député des Côtes-du-Nord au cours des 8e et 9e législatures, le marquis de Rosanbo incarna à la Chambre la défense de la religion, de la patrie et des libertés. Adversaire résolu de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, il critiqua vigoureusement le projet du ministère Combes lors du vote de la loi du 9 décembre 1905. Antérieurement, il s'était déjà signalé par son opposition à la loi du 7 juillet 1904 relative à la suppression de l'enseignement congréganiste.

D'une grande rectitude de pensées il défendit ses convictions au cours de différents débats portant notamment sur le recrutement de l'armée, les obligations militaires des membres du Parlement et la réforme des justices de paix.

Lors des élections du 8 mai 1910, il fut battu au second tour de scrutin obtenant, sur 10.361 votants, 4.753 voix contre 5.502 au docteur Even.