Charles, Raphaël, Martial Rousse

1860 - 1925

Informations générales
  • Né le 26 janvier 1860 à Brignoles (Var - France)
  • Décédé le 26 décembre 1925 à Monaco (Monaco)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 6 octobre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Var
Groupe
Radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 31 mai 1898
Département
Var
Groupe
Radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 22 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Var
Groupe
Radical-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 26 janvier 1860 à Brignoles (Var), mort le 26 décembre 1925 à Monaco (Principauté de Monaco).

Député du Var de 1889 à 1902.

Négociant d'abord, Charles Rousse devint publiciste. Ancien directeur de la Ligue démocratique, il fonda le Brignoles républicain et la Concentration. Professeur au collège d'Embrun, répétiteur au lycée de Tournon puis au lycée d'Alger, il devint président de la caisse d'épargne et du Mont-de-Piété de Brignoles et président de la caisse du Sou des écoles laïques de sa ville natale. En 1889, il est nommé inspecteur des enfants assistés dans les Hautes-Alpes.

Il démissionne de cet emploi pour se présenter aux élections législatives des 22 septembre et 6 octobre 1889 dans la circonscription de Brignoles. Au premier tour, sur 19.001 inscrits et 14.692 votants, il obtient 2.219 voix contre 6.679 à Bagarry, Réguier 2.160, Magon-Barb 1.678, Isnard 1.235, Lavaugue 330, Poulet 276 et Aubert 47. Il est élu au second tour. Sur 18.999 inscrits et 10.627 votants, il obtient 7.808 voix contre Teisseire 602 et Bagarry 50.

Il se représente aux législatives des 20 août et 3 septembre 1893. Sur 18.329 inscrits et 9.513 votants, il remporte 2.523 voix contre 1.189 à Riquier, Ferrouillat 1.624 et Cademartori 1.521. Au second tour, sur 18.328 inscrits et 9.941 votants, il est élu par 6.515 voix contre 3.142 à Cademartori. Aux élections générales des 8 et 22 mai 1898, il est encore en ballottage au premier tour avec 2.813 voix sur 18.012 inscrits et 11.470 votants contre 2.757 à Vigne, Martin 2.379, de Castellane 2.139 et Ambard 1.235. Il est élu au second tour par 7.588 voix sur 17.992 inscrits et 11.570 votants contre de Castellane 3.579.

Il ne se représente pas aux élections de 1902.

Au cours de ces trois législatures, Charles Rousse fut secrétaire de divers bureaux et de plusieurs commissions. Il déposa quelques propositions sur l'espionnage, l'amnistie, les tarifs postaux, la culture des oliviers, les indemnités des conseillers municipaux et les secours aux victimes de calamités régionales.

Il intervint en séance publique sur le mariage des indigents, les obligations du trésor, les justices de paix, la presse, le régime fiscal des boissons, les délits dans les chemins de fer, la révision des lois constitutionnelles, les vins artificiels, les crédits à la marine et à la pêche, les contributions directes, la sériciculture, le sucrage des vendanges, les tribunaux d'arrondissement, les conseils de prude hommes, les caisses de retraites ouvrières, les pensionnés du 2 décembre.

Il interpella le gouvernement sur la liberté des artistes dramatiques, sur Madagascar, la violation des lois municipales, la répression des faits délictueux dans l'administration des chemins de fer, les mauvais traitements infligés à des soldats, les étudiants étrangers. Anti-boulangiste, partisan d'une réforme démocratique de la Constitution, il demeura fidèle pendant toute sa vie parlementaire au groupe radical-socialiste.

Il mourut à Monaco le 26 décembre 1925, à l'âge de 65 ans.