Camille, Pierre, Germain, Damaze, Jean Sabatier

1851 -

Informations générales
  • Né le 10 mars 1851 à Tlemcen (Algérie)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 18 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Anciens départements d'Algérie
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Député de 1885 à 1889, né à Tlemcen (Algérie) le 10 mars 1851, il étudia le droit, fut reçu avocat et s'inscrivit au barreau de Tlemcen en 1871.

Juge de paix à Milah en 1876, juge au tribunal de Blidah en 1879, administrateur de la commune mixte de Fort-National en 1880, il fut chargé en 1884 du cours d'institutions berbères à l'Ecole supérieure des lettres d'Alger (1884).

Lors des élections législatives du 4 octobre 1885, M. Sabatier fut élu, au second tour, comme candidat radical, député du département d'Oran, par 7,156 voix (8,871 votants, 18,349 inscrits), contre 5,192 à M. Dessoliers. Il siégea à la gauche radicale, prit part à un certain nombre de discussions concernant l'Algérie, les finances, l'organisation judiciaire, proposa (juin 1887) de limiter le droit de succession ab intestat au cinquième degré, se prononça contre les ministères Rouvier et Tirard, pour le cabinet Floquet, et vota, dans la dernière session,

- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.

C'est sur son rapport que ces dernières poursuites furent votées, le 4 avril 1889, par 333 voix contre 199.


Né le 10 mars 1851 à Tlemcen (Oran).

Député d'Oran de 1885 à 1889. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 229.)

Camille Sabatier ne se représenta pas en 1889 et ne fit plus acte de candidature.