Gaston, Ambroise Sabouraud
1846 - 1899
- Informations générales
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- Né le 8 juin 1846 à La châtaigneraie (Vendée - France)
- Décédé le 15 décembre 1899 à Nieuil-sur-l'autise (Vendée - France)
1846 - 1899
Député de 1885 à 1889, né à la Châtaigneraie (Vendée) le 8 juin 1846, fit ses études au lycée de Nantes, son droit à Paris, fut reçu docteur en droit le 30 avril 1870, et se fit inscrire au barreau.
Après la guerre, il s'occupa principalement d'agriculture, sans se désintéresser cependant de la politique. Candidat aux élections législatives du 6 octobre 1877, dans la 1re circonscription de Fontenay-le-Comte (Vendée), il échoua avec 8,004 voix contre 8,665 à l'élu, M. Bienvenu, républicain ; mais, porté, le 4 octobre 1885, sur la liste conservatrice de la Vendée, il fut élu, le 6e sur 7, par 51,655 voix (92,162 votants, 120,430 inscrits); il prit place à l'union des droites, combattit de ses votes la politique scolaire et coloniale des ministères républicains, et se prononça, dans la dernière session,
- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.
M. Sabouraud est gendre de M. Ernoul, ancien ministre de la Justice.
Né le 8 juin 1846 à La Châtaigneraie (Vendée), mort le 15 décembre 1899 à Nieuilsur-l'Autise (Vendée).
Député de la Vendée de 1885 à 1890. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 230.)
Gaston Sabouraud se représenta en 1889 dans la 1re circonscription de Fontenay-le-comte et fut élu par 9.283 voix sur 18.263 votants contre 8.724 à Gaston Guillemet. Mais la 1re circonscription de Fontenay était dans la Vendée conservatrice et monarchiste un fief républicain ; aussi la Chambre républicaine de 1889 ne permit-elle pas à un monarchiste d'occuper ce siège et invalida-t-elle, sans impartialité excessive, l'élection pour ingérence du clergé.
A l'élection partielle du 9 mars 1890, Sabouraud, avec 8.546 voix sur 17.764 votants fut battu par Guillemet élu avec 8.983 voix.
Il ne se représenta plus, désormais, et mourut à Nieuil-sur-l'Autise le 15 décembre 1899 à l'âge de 53 ans.