Jean-Hugues de Salignac-Fénelon

1858 - 1913

Informations générales
  • Né le 4 septembre 1858 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 17 septembre 1913 à Cirey-sur-blaise (Haute-Marne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 22 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Haute-Saône
Groupe
Républicains progressistes

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 4 septembre 1858 à Paris, mort le 17 septembre 1913 à Cirey-sur-Blaise (Haute-Marne).

Député de la Haute-Saône de 1898 à 1902.

Petit-fils d'un ministre plénipotentiaire à Darmstadt, fils d'un général de division, le vicomte de Salignac-Fenelon avait épousé la fille du riche industriel de Belfort Viellard-Migeon, sénateur de 1876 à 1886.

Il était officier au 1er régiment de dragons à Lure lorsqu'en 1898 les remous de l'affaire Dreyfus - la campagne révisionniste battait alors son plein - le décidèrent à se lancer dans la bataille politique. Il démissionna donc de l'armée pour se présenter aux élections législatives dans la circonscription de Lure. Sous l'étiquette de « républicain progressiste », il se réclamait de Méline, dont il approuvait la politique « sagement protectrice » et, tout en préconisant la fin des expéditions coloniales, il se faisait le défenseur de l'armée « loyale et silencieuse ».

A la faveur du courant anti-dreyfusard et de la division des républicains, il fut élu au second tour par 8.595 voix contre 7.267 à Chaudey, député sortant. En juillet de la même année 1898, il accédait dans des conditions analogues à l'assemblée départementale, où il représenta le canton de Villersexel jusqu'en 1904.

Son activité personnelle de parlementaire fut très faible, se bornant au dépôt, en 1901, d'une proposition de loi tendant à indemniser les victimes d'un orage de grêle survenu dans l'arrondissement de Lure.

Aux élections de 1902, malgré une propagande intense et les gros moyens financiers dont il disposait, il fut largement battu, n'obtenant que 7.011 voix contre 9.491 au candidat radical René Renoult.

Il mourut le 17 septembre 1913 à Cirey-sur-Blaise ; il était âgé de 55 ans.