Albert Sandrique
1854 - 1929
Né le 30 mai 1854 à Brunehamel (Aisne), mort le 2 octobre 1929 à Saint quentin le petit (Ardennes).
Député des Ardennes de 1902 à 1910.
Propriétaire-agriculteur à Saint quentin le petit, Albert Sandrique était apparenté à Paul Sandrique qui fut secrétaire de Gambetta et député de l'Aisne.
Après des études secondaires à Reims, il s'engagea à 19 ans au 17e Dragons à Carcassonne, devint maréchal des logis-chef, puis revint se fixer à Saint-Quentin où il met en valeur la propriété familiale de 400 hectares. Il y pratique la culture intensive et son exploitation sert de modèle.
Vice-président du cercle agricole de Rethel, chevalier du Mérite agricole, il est aussi conseiller municipal de Saint quentin le petit depuis 1880. Il en devient maire en 1896 et s'attache à améliorer les chemins vicinaux et à organiser la lutte contre l'incendie. Conseiller général de Château-Porcien depuis 1898, il participe aux travaux de la commission interdépartementale des chemins de fer et se préoccupe du développement des lignes locales. Il obtient aussi la création de bureaux de postes dans diverses communes.
Après avoir refusé d'être candidat aux élections législatives de 1898, il se présente à celles d'avril mai 1902 dans l'arrondissement de Rethel. Il est élu député au second tour de scrutin par 6.150 voix contre 5.828 à Braibant et 57 à Ternaux-Compans, député sortant, ancien conseiller d'ambassade, sur 12.345 votants et 15.210 inscrits. Il est réélu aux élections générales de 1906, au second tour, avec 8.134 voix contre 3.742 à Cuif sur 12.179 votants et 14.909 inscrits.
Au Palais Bourbon, il fait partie de la gauche radicale et siège à la commission du travail. Il apporte son soutien aux cabinets Waldeck-Rousseau et Combes. Auteur de diverses propositions de loi tendant à venir en aide aux agriculteurs victimes de la grêle dans la région de Rethel, il demande à interpeller le gouvernement sur les dégâts causés par les manœuvres de cavalerie en 1909. La même année, il prend part à la discussion des propositions de loi relatives au tarif des douanes, pour ce qui concerne les machines agricoles et les pièces détachées. Aux élections générales avril mai 1910, il est battu de justesse par Braibant, avocat, qui recueille 5.763 voix, alors que lui-même en obtient 5.743, sur 11.782 votants et 14.407 inscrits. Il se représente sans succès contre le même adversaire aux élections législatives de mai 1914.
Il meurt le 2 octobre 1929 à Saint quentin le petit