Pierre Sarrazin

1854 - 1931

Informations générales
  • Né le 5 avril 1854 à Saint-médart-de-guizières (Gironde - France)
  • Décédé le 18 mai 1931 à Sarlat (Dordogne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 28 juin 1896 au 31 mai 1898
Département
Dordogne
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 22 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Dordogne
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1902 au 31 mai 1906
Département
Dordogne
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 20 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Dordogne
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 8 mai 1910 au 31 mai 1914
Département
Dordogne
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 10 mai 1914 au 7 décembre 1919
Département
Dordogne
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 5 avril 1854 à Saint-Médard-de-Guizières (Gironde), mort le 18 mai 1931 à Sarlat (Dordogne).

Député de la Dordogne de 1896 à 1919.

Fils d'un négociant, docteur en médecine en 1879, licencié en droit en 1886, conseiller général, puis vice-président du Conseil général, maire de Sarlat, il se présenta à l'élection partielle qui eut lieu dans la 1re circonscription de Sarlat le 28 juin 1896, à la suite de la démission de Denoix, élu sénateur.

Il fut élu par 10.202 voix contre 90 à Dogier sur 10.300 votants.

A la Chambre, il s'inscrivit au groupe de la gauche radicale et fut membre de diverses commissions.

En 1898, il fut réélu au second tour par 11.089 voix contre 9.754 à Gendre sur 25.246 votants. Dans sa profession de foi, il avait préconisé la création d'un impôt « sur toutes les sources de revenu dans la proportion de la richesse acquise ».

Il présenta plusieurs rapports sur des problèmes de finances locales.

Au renouvellement de 1902, il fut réélu au second tour par 13.352 voix contre 13.063 à Molènes sur 26.532 votants.

En 1906, il fut de nouveau élu au second tour par 15.707 voix contre 3.561 à Molènes sur 22.516 votants. Il approuva le projet de loi sur les retraites ouvrières et paysannes et la séparation des Eglises et de l'Etat.

En 1910, il fut réélu au second tour par 13.539 voix contre 11.488 voix à Molènes sur 25.332 votants, puis de nouveau au second tour en 1914 par 14.255 voix contre 2.063 à Molènes sur 19.270 votants.

Il approuva la loi portant la durée du service militaire à trois ans.

Il ne prit que rarement la parole en séance publique, mais il déposa plusieurs propositions de loi tendant à résoudre des problèmes locaux et présenta plusieurs rapports sur des pétitions.

Il ne se présenta pas aux élections de 1919.

Il mourut à Sarlat le 18 mai 1931 à l'âge de 77 ans. Il était chevalier de la Légion d'honneur et officier de l'Instruction publique.