Roger Sarret

1893 - 1977

Informations générales
  • Né le 1er août 1893 à Boulogne-sur-seine ( - France)
  • Décédé le 8 juin 1977 à Nice (Alpes-Maritimes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 6 mai 1934 au 31 mai 1936
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 1er août 1893 à Boulogne sur seine (Seine).

Député de la Seine-et-Oise de 1934 à 1936.

Avocat à la Cour d'appel de Paris, Roger Sarret sollicita pour la première fois les suffrages des électeurs en se présentant aux élections générales de 1932 dans la circonscription de Mantes, comme candidat radical indépendant, contre le député sortant Gaston Bergery. Celui-ci conserva son siège, obtenant au second tour 8.683 voix, tandis que Roger Sarret n'en réunissait que 7.352, sur 17.028 votants. Mais Bergery ayant démissionné le 20 février 1934, une élection partielle eut lieu le 29 avril suivant et si, au premier tour de scrutin, Sarret fut distancé à nouveau par le député sortant, mais cette fois de 93 voix seulement. Il le battit au second tour, d'assez peu, ayant obtenu les suffrages de 8.789 des 17.428 votants, tandis que Bergery n'en conservait que 8.489.

Pendant les deux années qu'il passa à la Chambre, Roger Sarret, qui présidait la fédération radicale indépendante de Seine-et-Oise fut membre de la commission de l'administration générale, départementale et communale. Il déposa en 1935 une proposition de résolution pour inviter le gouvernement à diminuer le prix de d'électricité et à défendre les usagers et les collectivités locales. Il se fit le défenseur des agriculteurs et, en particulier, des producteurs de blé, refusant, le 13 décembre 1934, de voter un projet de loi destiné à assainir le marché parce que, redoutant la chute des cours, il était hostile au rétablissement de la liberté des prix, et réclamant d'autre part au cours de la discussion du budget de 1936, la revalorisation du prix des produits agricoles et la suspension des importations de blé. En outre, en 1936, il demanda à interpeller le gouvernement sur sa politique agricole et sur la façon dont il comptait protéger le marché national.

D'autre part, il intervint le 28 décembre 1935, aux applaudissements du centre et de la droite, dans la discussion d'un projet de loi sur les groupes de combat et les milices privées pour combattre, au nom de la liberté d'association, les dispositions qui tendaient à donner au gouvernement la faculté de dissoudre par décret certaines associations.

Aux élections générales de 1936, Bergery allait d'ailleurs prendre assez largement sa revanche, puisqu'au second tour il emporta 10.480 voix sur 18.618 votants, alors que Sarret n'obtenait que 7.951 suffrages.