Georges Saumande
1851 - 1930
Né le 21 janvier 1851 à Cubjac (Dordogne), mort le 25 décembre 1930 à Arcachon (Gironde).
Député de la Dordogne de 1893 à 1928.
Fils d'un serrurier et d'une couturière, petit-fils de paysan, Georges Saumande exerçait la profession d'avoué et fut président de la chambre de discipline. Conseiller municipal, puis adjoint au maire de Chancelade, il fut ensuite maire de Périgueux de 1887 à 1896, puis de 1908 à 1919, président du syndicat des planteurs de tabac du canton de Périgueux ; il était lui-même propriétaire exploitant.
Il fut élu pour la première fois à la Chambre en 1893 par 6.802 voix contre 6.699 à Maréchal, député sortant de droite, sur 13.905 votants. Il s'était présenté comme « républicain » et avait demandé le maintien intégral de toutes les conquêtes démocratiques réalisées.
Il déposa de nombreux rapports, notamment sur des problèmes de finances locales.
En 1898, il fut réélu au second tour par 8.481 voix contre 4.100 à Guillier sur 14.481 votants.
En 1902, il fut élu au second tour par 8.178 voix contre 6.651 à Maréchal sur 15.005 votants et au premier tour en 1906 par 7.821 voix contre 6.537 à Demoures sur 15.572 votants.
Il exerça une influence considérable par la situation qu'il avait acquise au sein du groupe radical et, à partir du mois de juin 1906, par les fonctions de questeur qu'il devait exercer jusqu'à la fin de son mandat. Ses collègues avaient pour lui une grande estime.
Il déposa plusieurs rapports sur des projets de loi relatifs à l'Algérie et vota la loi de séparation des Eglises et de l'Etat.
En 1910, il fut réélu au premier tour par 8.286 voix contre 3.366 à Lestrade sur 15.458 votants. Il vota la loi de trois ans.
En 1914, il fut élu au premier tour par 8.049 voix contre 3.520 à Faure sur 15.322 votants.
A partir de 1914 il ne prit plus que rarement la parole en séance publique. Aux élections de 1919, il arriva en tête de la liste d'union républicaine avec 34.459 voix sur 93.998 suffrages exprimés.
Il déposa et fit adopter une proposition de loi tendant au relèvement de l'indemnité parlementaire (loi du 27 mars 1920).
Aux élections de 1924, il se plaça de nouveau en tête de la liste d'union républicaine avec 27.023 voix sur 104.324 suffrages exprimés.
Il ne se présenta pas aux élections de 1928.
Il mourut le 25 décembre 1930. Il était âgé de 79 ans. Une rue de Périgueux porte son nom.