Jammy Schmidt

1872 - 1949

Informations générales
  • Né le 16 novembre 1872 à Crèvecoeur-le-grand (Oise - France)
  • Décédé le 22 janvier 1949 à Prayssac (Lot - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 1er mai 1921 au 31 mai 1924
Département
Oise
Groupe
Parti radical et radical socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Oise
Groupe
Radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Oise
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Oise
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Oise
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né le 16 novembre 1872 à Crèvecœur-le-Grand (Oise).

Député de l'Oise de 1921 à 1942.

Sous-secrétaire d'Etat aux Finances chargé des Régions libérées du 17 avril au 29 octobre 1925.

Sous-secrétaire d'Etat à la Présidence du Conseil et aux Finances, chargé des Régions libérées du 29 octobre au 28 novembre 1925.

Jammy-Schmidt était fils d'un inspecteur du travail et journaliste-rédacteur en chef de la République de l'Oise, directeur de l'Avenir du Vexin, fondateur et directeur du Bonhomme Picard. Membre du comité exécutif du parti radical depuis 1902, il devint maire de Crèvecœur en 1912 et, en 1913, membre du Conseil général, qu'il présidera de 1931 à 1940.

Il se présente à l'élection partielle du 17 avril 1921 dans l'Oise, sous l'étiquette de l'union des gauches, et fut élu au second tour, le 1er mai, par 37.087 voix sur 71.244 suffrages exprimés. Membre de la commission d'Alsace-Lorraine, de la commission des comptes définitifs et des économies, et de la commission du suffrage universel, il prit surtout part à des discussions d'ordre financier : budget, interpellations sur la situation financière, sur le relèvement économique.

Aux élections de 1924, il se présente sur la liste du cartel des gauches, et il est élu par 41.734 voix sur 92.751 suffrages exprimés. Il fait toujours partie de la commission du suffrage universel et devient vice-président de la commission des finances, membre de la commission de l'enseignement et des beaux-arts et de la commission des régions libérées. A ce titre, il est rapporteur en 1924 du budget du ministère des Régions libérées et il prend part à la discussion du projet de réorganisation de l'administration en Alsace-Lorraine. Le 17 avril 1925, il devient sous-secrétaire d'Etat aux Finances chargé des Régions libérées dans le cabinet Painlevé Caillaux étant ministre des Finances. 11 le reste dans le second cabinet Painlevé (29 octobre - 28 novembre 1925). Redevenu simple député, il prend part à la discussion du budget de 1926 et interpelle le gouvernement sur les immunités fiscales dont jouissent les banquiers.

En 1928, c'est dans la 1re circonscription de Beauvais, qu'il est réélu, au second tour, par 9.111 voix sur 16.674 votants. Il continue à faire partie de la commission des régions libérées, de la commission de l'enseignement et des beaux-arts, il revient à la commission des comptes et entre à la commission des mines. Il s'intéresse principalement au cadastre - proposition de révision du cadastre en 1928, demande d'interpellation à propos de la création d'un service de révision des évaluations foncières en 1929 - et aux assurances sociales, qu'il propose de généraliser et de financer par une contribution générale sur les revenus et la fortune (1929-1930). En 1932, il est réélu au second tour, toujours dans la 1re circonscription de Beauvais, par 10.351 voix sur 16.320 votants. Membre de la commission des finances, de la commission des comptes définitifs et des économies et de la commission des régions libérées, il participe en 1934 à la commission d'enquête chargée de rechercher les origines des événements du 6 février 1934, dont il fut élu vice-président. Il est rapporteur du budget, pour les crédits de l'éducation physique en 1933 et 1934 et du projet tendant à autoriser la France à participer aux jeux olympiques de Berlin. Il prend part à la discussion du budget de 1934, du budget de 1936 - il explique le vote du groupe radical-socialiste - et de la loi de règlement du budget de 1915.

En 1936, il est réélu, toujours dans la même circonscription, par 9.735 voix sur 16.830.

Rapporteur général de la commission des finances, il intervient à ce titre sur un grand nombre de projets d'ordre économique et financier. Passager du Massilia en juin 1940, il ne prend pas part au vote de la loi du 10 juillet 1940.



Né le 16 novembre 1872 à Crèvecœur-le-Grand (Oise)

Décédé le 22 janvier 1949 à Prayssac (Lot)

Député de l'Oise de 1921 à 1942

Sous-secrétaire d'Etat aux finances chargé des régions libérées du 17 avril au 29 octobre 1925

Sous-secrétaire d'Etat à la Présidence du Conseil et aux finances, chargé des régions libérées du 29 octobre au 28 novembre 1925

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome VI, p. 2877, 2878)

Révoqué de ses mandats de maire de Crèvecœur-le-Grand et de Président du Conseil général de l'Oise par le gouvernement de Vichy, Jammy Schmidt se retire à Prayssac, dans le Lot.

Auteur d'ouvrages sur le radicalisme, il consacre sa retraite à parachever son histoire de la IIIe République et du Parti radical-socialiste, déjà parue en 1932 sous le titre « Les grandes thèses radicales de Condorcet à Edouard Herriot ».

Il n'aura plus aucune activité politique et meurt à Prayssac, le 22 janvier 1949, à l'âge de 76 ans.